Est-ce que le manque d’information et d’exposition sur les différentes sexualités et identités de genre envers les jeunes enfants peut alimenter l'homophobie?
C’est pour un projet scolaire LGBTQ+. Je veux créer une « solution » pour réduire l’homophobie et normaliser les différentes sexualités et identités de genre. Je me suis dit que je pourrais attaquer le problème à la source: le manque d’information et d’exposition sur les différentes sexualités et identités de genre envers les jeunes enfants.
Mon but serait d’aider des jeunes LGBTQ+ à être informés sur les différentes sexualités et identités de genre en créant un livre ou une vidéo donnant une définition et représentation de chaque sexualités et identités de genre.
Pouvez-vous me confirmer qu’exposer les enfants du primaire à ce contenu (en excluant le coté sexuel de la sexualité et parlant du côté romantique pour qu’il soit accessible à tous) serait une bonne solution au problème?
J’aimerais utiliser votre réponse comme source dans mon rapport si vous m’en donnez la permission.
Merci beaucoup!
Flo.
« Le mal-être à l’adolescence, souvent ordinaire à cette période de la vie, est particulièrement accentué chez les jeunes homosexuel-les, gays et lesbiennes. Il peut être la cause principale de l’échec scolaire et de comportements à risques, voire conduire au suicide. Ce mal-être provient souvent des LGBTphobies, rejet des personnes homosexuelles ou de l’homosexualité, dont ces jeunes sont parfois victimes dans le cadre scolaire, familial, ou social en général. Or c’est dès leur plus jeune âge que les enfants sont exposé-es aux manifestations sociales de l’homophobie et certain-es construisent leur personnalité en l’intériorisant. »
« On ne répétera jamais assez que tous les jeunes en milieu scolaire ont tout à gagner en devenant plus informés et plus ouverts d’esprit face à la diversité sexuelle.
Apprendre à respecter les autres, c’est aussi apprendre à se respecter soi-même, à développer un sens critique face aux préjugés, à se méfier des réactions haineuses ou violences, quelles qu’en soient les mobiles. Il n’y a jamais de bonnes raisons pour exclure, mépriser, frapper. Plus souvent qu’autrement c’est la peur de la différence, voire la «peur de l’autre en soi » (rejeter en l’autre ce que l’on a ou l’on aurait du mal à accepter chez soi) qui motivent les réactions agressives ou fanatiques à l’endroit des personnes de la diversité sexuelle. »