Bonjour Sarah !

Merci pour ta question !

Elle est très difficile à quantifier avec précision.

L’allosexualité est un terme-parapluie qui englobe des personnes ayant diverses orientations sexuelles (homosexuel.le, bisexuel.le, pansexuel.le) et identités de genre (genderqueer, transgenre, fluide dans le genre, agenre, etc.) Voici d’ailleurs un article intéressant à ce sujet!

En ce qui concerne le % des personnes allosexuelles, il est très difficile à estimer. Les personnes queer ou allosexuelles concernent toutes les personnes qui s’inscrivent à l’extérieur de la binarité sexuel et de genre. Ainsi, tant une personne lesbienne qu’une personne trans pourrait se définir comme étant queer. À l’inverse, un homme gai pourrait choisir de ne pas s’identifier à la catégorisation d’allosexuel. Ainsi, tu l’auras compris, il s’agit d’une manière très subjective de s’identifier, et il n’y a pas de façon, jusqu’à présent, de savoir quelle pourcentage de la population se considère comme étant queer. Cependant, il y en a très certainement plus que ce que nous le croyons!

Si, aujourd’hui, il semble y avoir plus d’allosexuels que par le passé, c’est uniquement parce qu’ils sont plus visibles. De plus, on considère généralement que plus de gens déclarent aujourd’hui avoir eu des contacts sexuels avec un membre du même genre que par le passé. Plusieurs personnes disent aujourd’hui ouvertement avoir eu des relations sexuelles avec une ou plusieurs personnes du même genre, sans ressentir de gêne ou de honte. Nous pouvons faire l’hypothèse que les taux ont été semblables par le passé, mais que peu de gens osaient en parler ouvertement, par peur du rejet social.C’est la même chose pour les personnes trans, non-binaires, genderqueer. Il s’agit d’un nouveau vocabulaire pour parler de certaines réalités, mais pas de nouveauté en termes de comment les gens pouvaient se sentir.

N’hésite pas à réécrire pour d’autres questions,

François, pour AlterHéros