13 août 2004

Merci de m'avoir sauvé

Vous savez comment c’est en campagne… Les gens sont généralement un peu moins ouverts d’esprit. Je me souviens de mon secondaire… de mes 15 ans. Tout le monde me détestait, et j’étais seul au monde, seul avec mon terrible secret. Personne ne pouvait comprendre la détresse qui m’habitait et chacune des attaques des autres étudiants me faisait m’enfoncer un peu plus dans un puit sans fond de désespoir. J’en venais presque à vouloir mourir, quand j’étais seul dans ma chambre le soir.

Équipe -Pose ta question!-

Vous savez comment c’est en campagne…  Les gens sont généralement un peu moins ouverts d’esprit.

Je me souviens de mon secondaire… de mes 15 ans.  Tout le monde me détestait, et j’étais seul au monde, seul avec mon terrible secret.  Personne ne pouvait comprendre la détresse qui m’habitait et chacune des attaques des autres étudiants me faisait m’enfoncer un peu plus dans un puit sans fond de désespoir.  J’en venais presque à vouloir mourir, quand j’étais seul dans ma chambre le soir.

Je me disais que j’allais me marier, avoir des enfants, et cacher mon terrible secret toute ma vie.  Mais en même temps, je rêvais de rencontrer quelqu’un comme moi.

J’ai parfois honte aujourd’hui de dire que j’ai du fantasmer sur à peu près tout les gars de mon école secondaire, sauf quelques un.  Et c’est un parmi ces derniers qui m’a probablement sauvé la vie en mars de ma dernière année de secondaire.

Il n’était pas spécialement beau, mais extrêmement attachant.  Il était dans la même classe que moi, nous passions beaucoup de temps ensemble puisque nous avions les mêmes amis (si on peux appeler ça des amis..)

Et nous nous sommes mis à parler, un après-midi, à la bibliothèque…

Je ne sais toujours pas ce qui ma poussé a lui dire… une impression qu’il comprenait, qu’il était comme moi.  J’aurais pu le regretter amèrement probablement, mais j’en suis aujourd’hui tellement heureux.

Je n’ai jamais caressé sa peau, nous ne sommes pas particulièrement proche, nous nous sommes perdus de vue depuis longtemps déjà.  Mais il avait été une lumière dans ma nuit, assez pour me donner le goût d’avancer de quelques pas encore.

Quelques mois plus tard, je déménageais a Trois-Rivières : «  La grande ville » de chez nous.

J’y ai rencontré des dizaines de garçons, j’y ai connu mon premier chum, ma première peine d’amour, mon dépucelage, seigneur, j’en ai tellement connu depuis 4 ans.

Il n’a rien fait, mais tout ça est grâce a lui et je voudrais tellement lui dire merci pour tout ce qu’il n’a pas fait, pour l’espoir de vivre qu’il m’a donné.

Clums

xxx

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