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21 février 2018

Je doute de mon orientation sexuelle pour la deuxième fois depuis un an, j'ai peur d'être homo...

Bonjour,
J’ai bientôt 24 ans, et je me retrouve dans une période trouble et relativement difficile pour moi car je me retrouve a douter pour la deuxième fois de mon orientation sexuelle en un an. Je n’avais jamais eu de doute avant, et m’étais toujours considéré sans même y penser comme hétérosexuelle.
Jusqu’à il y a six mois et depuis mon enfance, j’ai toujours été attiré par les filles. Durant la période collège, les tentatives de séductions que j’entreprenais se soldaient par des échecs plutôt violent ou rabaissant, puis au lycée, en fin de seconde à 15 ans, j’ai eu ma première copine et ma première fois avec elle. Cette relation n’a pas duré et m’a beaucoup fait souffrir car par la suite, je suis fortement resté attaché à elle, et lorsqu’une nouvelle fille me plaisait, j’avais tendance à m’attacher trop rapidement, et avec ma timidité envers les filles et l’efficacité de ma séduction, je ne réussissais jamais à être de nouveau en couple (chose que je cherchais à cet époque où j’étais très sentimental), et me retrouvais de nouveaux attaché à ma première copine, avec laquelle j’ai recouché deux ou trois fois.
Par la suite en classe préparatoire, j’ai radicalement changé. J’ai arrêté de m’attacher aussi facilement et ai plus cherché des relations d’un soir ou de sex friend avec les filles. Mais de même, pas beaucoup de succès car je manquais terriblement de confiance en moi, et les opportunités de rencontre en prépa ainsi que mon profil Tinder peu avantageux ne me permettant pas de nombreuses rencontres, je suis resté sur ma fin au niveau sexuel sur la quasi totalité de la prépa. J’ai donc visité souvent les sites pornographiques hétéros (comme durant la période lycée).
C’est durant cette période que ce situe des événements qui alimentent mon questionnement. Le premier et que je me suis vite lassé du plaisir solitaire simple, et étant curieux, j’ai voulu essayer le plaisir anal et l’ai testé en solo avec un sextoy. Les sensations ne m’ont pas particulièrement plu, je n’ai donc pas continué, mais ai tout de même réessayé quelques fois jusqu’à maintenant sans plus de satisfaction. Je pense que j’ai de temps en temps un fantasme à ce niveau, mais que ce n’ai pas une pratique que j’aime. Avec ce fantasme, je me suis aussi retrouvé intéressé par des vidéos bisexuelles avec deux hommes et une femmes, mais je me suis rendu rapidement compte que le fait de voir un homme en sucer un autre ainsi qu’un homme pénétré par un autre ne m’excitait pas, et suis donc passé au vidéo de femmes dominatrice avec strapon qui elles me conviennent lorsque j’ai ce fantasme. Enfin, dernier événement de cette période: durant une soirée avec un ami homosexuel et ses amies hétérosexuelles, je suis allé avec eu, relativement alcoolisé en boite gay, et j’y ai embrassé mon ami pendant plusieurs galoches, avant de finir par aller danser, embrasser et presque finir la soirée avec l’une de ses amies.
Après la prépa, vient l’école d’ingénieur. Première année similaire à celles de prépa. En deuxième année, je passe mon premier semestre en Chine, ou je gagne énormément en confiance en moi, m’aimant plus, physiquement et mentalement, et ou je deviens moins timide avec les filles, mais aucune relation durant ce semestre. Le deuxième semestre est à l’image des autres semestres passés en France.
Arrive l’été dernier, où j’effectue mon stage de deuxième année dans le sud ouest de la France avec un camarade de classe, donc tous les weekends c’est férias et festivals et notre but est de s’amuser si possible avec des filles. Lors de la première féria, celle de Pampelune, mon ami le dernier soir ramène une fille, et je me retrouve seul dans la ville à essayer de mon coté sans sucés, et afin de ne pas passer la fin de soirée seul, je me met à discuter dans un bar avec un inconnu qui ressemble au type d’homme auquel je veux ressembler, et avec qui je blague sur le fait que si j’avais été homosexuel, j’aurais eu plus de relations sexuelles dans ma que maintenant, m’étant fait dragué plus souvent par ceux si que moi ayant réussi à séduire une fille.
Et là, le lendemain, sur le chemin du retour, en repensant à la soirée, une peur panique d’être homosexuel me prend, alimentée par les détails cités précédemment et le fait que j’ai trouvé l’homme de la veille classe. Du coup je me met à regarder les mecs pour savoir si ils me plaisent, je n’arrive pas à savoir, du coup ma peur se durcie car pour moi je devrait être sûr de moi à ce sujet. Je vais donc me renseigner, et une phrase toute simple lue sur plusieurs site calme directement ma peur au bout d’environ une semaine «ont ne deviens pas homosexuel». Du coup la peur passe, l’été continue et j’arrive à mes objectifs avec mon ami.
En septembre, je suis parti pour un double diplôme en Russie pour deux ans. A ce moment, j’ai eu envie de me retrouvé une copine, chose que j’ai relativement fait rapidement. Sexuellement tout allait bien, si l’on met de côté le fait que j’ai souvent du mal à éjaculer lors d’un rapport avec une fille (jamais lorsque je me masturbe), problème qui n’a pas du être amélioré par le fait que l’on faisait l’amour sans protections d’aucune sorte. Sur le plan sentimentale, c’était plus compliqué. J’avais du mal à me décroter de mes habitudes de solitaire, et le fait qu’elle ne soit pas énormément disponible du fait de ses travails et de ses études n’a pas beacoup aidé, ce qui fait que la relation c’est détériorée et que j’y ai mi fin il y a trois semaines.
Problème, cette rupture m’a fait me remettre en question et la peur d’être homosexuel est revenue au galop avec ces questionnements:
-si je n’arrive pas à être en couple avec une fille, c’est peut être que je suis homo
-d’ailleurs tu n’as aucun problème pour discuter et lier une relation d’amitié avec des mecs, et tout le contraire pour lier une relation avec une fille (depuis toujours, énorme sociabilité avec tout le monde, mais plus forte avec les mecs jusqu’à présent car il n’y avait pas de mal entendu possible avec mes intentions)
-et puis il y a des types que tu trouve beau et classe, peut être qu’ils t’attirent (en effet, je trouve certains hommes beaux)
-tu as aussi eu des expériences pas très hétéro précédemment aussi
-et puis va tchecker en regardant des vidéos homo si ça ne t’excite pas ( résultat, ça ne m’excite pas, ne me dégoutte pas, mais je ne peux pas regarder une vidéo entière)
Bref, la petite voie à te questionner tout le temps et à te rendre malade d’angoisse.
Faisant assez souvent des crises de paniques, et ayant des TOC qui apparaissent, disparaissent puis réapparaissent comme des peurs obsessionnelles d’avoir un cancer de la gorge parce que j’ai fumé trois ans, de faire un AVC, ou bien de faire une crise cardiaque, au point de me donner des douleurs fictives, j’ai des pilules me permettant de calmer drastiquement le stress en cas de besoin. J’en ai donc pris une journée, ce qui m’a calmé et permis de réfléchir. La peur de d’être homosexuel est passé, car au final si je le suis rien de grave, mais le doute quand à mon orientation persiste.
Cela me déboussole énormément car bien que j’éprouve toujours du plaisir à regarder les filles et à essayer de les séduire, je ne peut pas m’empécher de me demander si c’est sincère ou tout simplement par jeux. De plus, cela me fait me poser beaucoup de questions sur ma relation avec les garçons, car j’ai été particulièrement heureux de voir arriver des français dans ma ville de Russie et j’apprécie énormément passer du temps avec eux ayant été relativement seul au cours de ce semestre. Enfin, je ne crains pas le fait de pouvoir être homosexuel, car j’ai parlé de mon questionnement avec ma mère et mes amis qui ne l’ont pas mal pris, mais si je le suis, cela voudrait dire que je me suis menti pendant de nombreuses années, et que je devrai aussi adopter des pratiques sexuelles qui ne m’attirent pas.
Je vous remercie de la patiente pour avoir lu ceci, et vous demande donc votre avis sur mon orientation ainsi que des conseils afin de vraiment réussir à éclaircir !

Marie-Édith Vigneau

Bonjour,
J’ai bientôt 24 ans, et je me retrouve dans une période trouble et relativement difficile pour moi car je me retrouve a douter pour la deuxième fois de mon orientation sexuelle en un an. Je n’avais jamais eu de doute avant, et m’étais toujours considéré sans même y penser comme hétérosexuelle.
Jusqu’à il y a six mois et depuis mon enfance, j’ai toujours été attiré par les filles. Durant la période collège, les tentatives de séductions que j’entreprenais se soldaient par des échecs plutôt violent ou rabaissant, puis au lycée, en fin de seconde à 15 ans, j’ai eu ma première copine et ma première fois avec elle. Cette relation n’a pas duré et m’a beaucoup fait souffrir car par la suite, je suis fortement resté attaché à elle, et lorsqu’une nouvelle fille me plaisait, j’avais tendance à m’attacher trop rapidement, et avec ma timidité envers les filles et l’efficacité de ma séduction, je ne réussissais jamais à être de nouveau en couple (chose que je cherchais à cet époque où j’étais très sentimental), et me retrouvais de nouveaux attaché à ma première copine, avec laquelle j’ai recouché deux ou trois fois.
Par la suite en classe préparatoire, j’ai radicalement changé. J’ai arrêté de m’attacher aussi facilement et ai plus cherché des relations d’un soir ou de sex friend avec les filles. Mais de même, pas beaucoup de succès car je manquais terriblement de confiance en moi, et les opportunités de rencontre en prépa ainsi que mon profil Tinder peu avantageux ne me permettant pas de nombreuses rencontres, je suis resté sur ma fin au niveau sexuel sur la quasi totalité de la prépa. J’ai donc visité souvent les sites pornographiques hétéros (comme durant la période lycée).
C’est durant cette période que ce situe des événements qui alimentent mon questionnement. Le premier et que je me suis vite lassé du plaisir solitaire simple, et étant curieux, j’ai voulu essayer le plaisir anal et l’ai testé en solo avec un sextoy. Les sensations ne m’ont pas particulièrement plu, je n’ai donc pas continué, mais ai tout de même réessayé quelques fois jusqu’à maintenant sans plus de satisfaction. Je pense que j’ai de temps en temps un fantasme à ce niveau, mais que ce n’ai pas une pratique que j’aime. Avec ce fantasme, je me suis aussi retrouvé intéressé par des vidéos bisexuelles avec deux hommes et une femmes, mais je me suis rendu rapidement compte que le fait de voir un homme en sucer un autre ainsi qu’un homme pénétré par un autre ne m’excitait pas, et suis donc passé au vidéo de femmes dominatrice avec strapon qui elles me conviennent lorsque j’ai ce fantasme. Enfin, dernier événement de cette période: durant une soirée avec un ami homosexuel et ses amies hétérosexuelles, je suis allé avec eu, relativement alcoolisé en boite gay, et j’y ai embrassé mon ami pendant plusieurs galoches, avant de finir par aller danser, embrasser et presque finir la soirée avec l’une de ses amies.
Après la prépa, vient l’école d’ingénieur. Première année similaire à celles de prépa. En deuxième année, je passe mon premier semestre en Chine, ou je gagne énormément en confiance en moi, m’aimant plus, physiquement et mentalement, et ou je deviens moins timide avec les filles, mais aucune relation durant ce semestre. Le deuxième semestre est à l’image des autres semestres passés en France.
Arrive l’été dernier, où j’effectue mon stage de deuxième année dans le sud ouest de la France avec un camarade de classe, donc tous les weekends c’est férias et festivals et notre but est de s’amuser si possible avec des filles. Lors de la première féria, celle de Pampelune, mon ami le dernier soir ramène une fille, et je me retrouve seul dans la ville à essayer de mon coté sans sucés, et afin de ne pas passer la fin de soirée seul, je me met à discuter dans un bar avec un inconnu qui ressemble au type d’homme auquel je veux ressembler, et avec qui je blague sur le fait que si j’avais été homosexuel, j’aurais eu plus de relations sexuelles dans ma que maintenant, m’étant fait dragué plus souvent par ceux si que moi ayant réussi à séduire une fille.
Et là, le lendemain, sur le chemin du retour, en repensant à la soirée, une peur panique d’être homosexuel me prend, alimentée par les détails cités précédemment et le fait que j’ai trouvé l’homme de la veille classe. Du coup je me met à regarder les mecs pour savoir si ils me plaisent, je n’arrive pas à savoir, du coup ma peur se durcie car pour moi je devrait être sûr de moi à ce sujet. Je vais donc me renseigner, et une phrase toute simple lue sur plusieurs site calme directement ma peur au bout d’environ une semaine «ont ne deviens pas homosexuel». Du coup la peur passe, l’été continue et j’arrive à mes objectifs avec mon ami.
En septembre, je suis parti pour un double diplôme en Russie pour deux ans. A ce moment, j’ai eu envie de me retrouvé une copine, chose que j’ai relativement fait rapidement. Sexuellement tout allait bien, si l’on met de côté le fait que j’ai souvent du mal à éjaculer lors d’un rapport avec une fille (jamais lorsque je me masturbe), problème qui n’a pas du être amélioré par le fait que l’on faisait l’amour sans protections d’aucune sorte. Sur le plan sentimentale, c’était plus compliqué. J’avais du mal à me décroter de mes habitudes de solitaire, et le fait qu’elle ne soit pas énormément disponible du fait de ses travails et de ses études n’a pas beacoup aidé, ce qui fait que la relation c’est détériorée et que j’y ai mi fin il y a trois semaines.
Problème, cette rupture m’a fait me remettre en question et la peur d’être homosexuel est revenue au galop avec ces questionnements:
-si je n’arrive pas à être en couple avec une fille, c’est peut être que je suis homo
-d’ailleurs tu n’as aucun problème pour discuter et lier une relation d’amitié avec des mecs, et tout le contraire pour lier une relation avec une fille (depuis toujours, énorme sociabilité avec tout le monde, mais plus forte avec les mecs jusqu’à présent car il n’y avait pas de mal entendu possible avec mes intentions)
-et puis il y a des types que tu trouve beau et classe, peut être qu’ils t’attirent (en effet, je trouve certains hommes beaux)
-tu as aussi eu des expériences pas très hétéro précédemment aussi
-et puis va tchecker en regardant des vidéos homo si ça ne t’excite pas ( résultat, ça ne m’excite pas, ne me dégoutte pas, mais je ne peux pas regarder une vidéo entière)
Bref, la petite voie à te questionner tout le temps et à te rendre malade d’angoisse.
Faisant assez souvent des crises de paniques, et ayant des TOC qui apparaissent, disparaissent puis réapparaissent comme des peurs obsessionnelles d’avoir un cancer de la gorge parce que j’ai fumé trois ans, de faire un AVC, ou bien de faire une crise cardiaque, au point de me donner des douleurs fictives, j’ai des pilules me permettant de calmer drastiquement le stress en cas de besoin. J’en ai donc pris une journée, ce qui m’a calmé et permis de réfléchir. La peur de d’être homosexuel est passé, car au final si je le suis rien de grave, mais le doute quand à mon orientation persiste.
Cela me déboussole énormément car bien que j’éprouve toujours du plaisir à regarder les filles et à essayer de les séduire, je ne peut pas m’empécher de me demander si c’est sincère ou tout simplement par jeux. De plus, cela me fait me poser beaucoup de questions sur ma relation avec les garçons, car j’ai été particulièrement heureux de voir arriver des français dans ma ville de Russie et j’apprécie énormément passer du temps avec eux ayant été relativement seul au cours de ce semestre. Enfin, je ne crains pas le fait de pouvoir être homosexuel, car j’ai parlé de mon questionnement avec ma mère et mes amis qui ne l’ont pas mal pris, mais si je le suis, cela voudrait dire que je me suis menti pendant de nombreuses années, et que je devrai aussi adopter des pratiques sexuelles qui ne m’attirent pas.
Je vous remercie de la patiente pour avoir lu ceci, et vous demande donc votre avis sur mon orientation ainsi que des conseils afin de vraiment réussir à éclaircir !
Bonjour,
merci de te confier à AlterHéros!
Tu doutes de ton orientation sexuelle depuis quelques temps et cela te fait vivre de l’angoisse.
D’abord, pour résumer, tu dis toujours avoir été attiré par les filles et tu n’exprimes jamais une attirance envers les garçons, mais tu doutes de ton orientation sexuelle.
La définition de l’homosexualité est la suivante selon la militante Dominique Dubuc, enseignante de biologie au Cégep de Sherbrooke : «Une personne homosexuelle (gai, gaie, lesbienne) est attirée sexuellement par les personnes de son propre genre.» Est-ce que cette définition représente tes attirances ? J’ai bien l’impression que non, selon ce que tu nous écris.
Ensuite, tu sais, il est tout à fait normal et sain de pouvoir souligner la beauté d’une personne, peu importe son genre et le nôtre ! Ce n’est pas un signe d’une orientation sexuelle ou d’une autre de savoir reconnaître qu’une personne est attirante. C’est un signe que tu es capable d’apprécier la beauté humaine et c’est une très grande richesse. Par contre, si tu avais des sentiments forts au niveau romantique ou encore si tu vivais de l’excitation sexuelle à la vue de certaines personne d’un genre en particulier, nous pourrions prendre cela en considération.
De plus, malgré les stéréotypes véhiculés, il serait faux de croire que tous les hommes gais aiment la pénétration anale et que la pénétration anale n’est pratiquée par les hommes homosexuels. Certains hommes homosexuels n’aiment pas cette pratique et plusieurs hommes hétérosexuels l’apprécient (qu’elle soit donnée ou reçue). Même chose au niveau des fantasmes; plusieurs personnes hétérosexuelles ont à l’occasion des fantasmes homoérotiques et plusieurs personnes homosexuelles ont à l’occasion des fantasmes plutôt hétéroérotiques. Par contre, les fantasmes, contrairement aux pratiques sexuelles aimées ou non, peuvent effectivement servir de repère quant à notre orientation sexuelle. En rappel, même si je sais que tu en es conscient, l’homosexualité n’est pas quelque chose de dangereux ou de mauvais. Le fait d’être homosexuel.le n’est pas souffrant en soi. Ce qui peut l’être, c’est notre propre vision négative de notre orientation sexuelle, les mythes et stéréotypes qui l’entourent et les réaction parfois désagréables de notre entourage. Le manque de connaissances à propos de l’homosexualité est parfois en cause dans ces réactions nocives.
Enfin, ce qui m’interpelle le plus dans ce que tu nous écris, c’est le lien avec ces peurs obsessionnelles que tu as une fois de temps à autre. J’ai bien l’impression que la persistance de cette peur d’être homosexuel ou de t’être «menti pendant de nombreuses années» malgré tes explications rationnelles prend racine dans quelque chose de plus grand, dans le même noyau où ont grandi ces crises de panique, ces troubles obsessionnels compulsifs et ces autre peurs que tu as nommées. La médication t’a permis de prendre un peu de repos et de recul, ce qui est très positif. Que dirais-tu de discuter de la situation avec un.e psychologue, sexologue ou travailleur.se social.e, si ce n’est déjà fait? Si c’est le cas, est-ce que tu as abordé le thème de ton orientation sexuelle? J’ai l’impression que tu gagnerais beaucoup à entamer ce travail ou à le poursuivre.
J’espère avoir su t’éclairer un tant soit peu.
N’hésite pas à nous écrire à nouveau si tu en ressens le besoin, d’accord?
Prend soin de toi.
Marie-Édith, B.A. sexologie, pour AlterHéros

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