Ensuite, explorons la possibilité liée à l’irritation! Tu soulèves la possibilité d’un manque de lubrification lorsque tu te masturbes, notamment parce que tu utilises ta propre salive. Ce n’est effectivement pas impossible, mais il est toutefois fort possible qu’avant d’avoir des boutons d’irritation, tu risques d’avoir la peau du pénis sensible liée à l’irritation. Toutefois, une astuce simple serait d’utiliser du lubrifiant de qualité ou même de l’huile de coco pour te masturber (attention, l’huile de coco n’est pas compatible avec les préservatifs en latex!). C’est plus résistant que la salive. 🙂
Toujours au niveau de l’irritation, je ne sais pas exactement à quoi ressemble ton hygiène personnelle entourant le nettoyage de ton pénis. Pour citer cette réponse : «n’oublie pas qu’un excès d’hygiène ou de désinfections trop fréquentes au niveau du gland et du pénis en général peut entraîner des irritations avec des petits boutons. La solution? Utiliser un savon doux au pH neutre pour éviter les irritations et ne pas utiliser trop de produits. On rince abondamment à l’eau claire et tiède! Et finalement, on évite les produits parfumés ainsi que les produits deux en un (gel douche + shampooing) qui sont souvent très irritants.»
Kystes sébacées ou poils incarnés
Au final, cela peut également être de simples kystes sébacées ou même des poils incarnés (particulièrement si tu te rases ou t’épile la région pubienne). En effet, on sous-estime parfois les boutons pouvant être liés au fait de se raser! Certaines crèmes dépilatoires, par exemple, peuvent créer une réaction allergique, irriter ou même brûler la peau. Pour citer cette réponse : «La crème dépilatoire contient généralement de l’acide thioglycolique permettant de dissoudre la kératine (principal constituant des poils) et permettant ainsi d’éliminer les poils. Ce type de crème doit être utilisée avec beaucoup de précaution (temps de réaction, zone où déposer la crème, etc), car les risques de brûlures ou de réactions allergiques sont très fréquentes. […] Il faut noter que l’épilation pubienne irrite et entraîne une inflammation des follicules pileux (la cavité dans laquelle le poil prend naissance) et peut favoriser l’apparition de poils incarnés. Cette irritation peut effectivement prendre la forme de petits boutons. D’ailleurs, le choix de raser, couper, épiler ou non tes poils pubiens est d’abord et avant tout un choix personnel. Il s’agit de ton corps et c’est une décision qui te revient entièrement. Je désirais simplement te nommer qu’il ne s’agit aucunement d’une obligation esthétique. Contrairement à la croyance populaire, il est moins hygiénique de s’épiler le pubis que de conserver ses poils. Pourquoi? Car en s’épilant le pubis (avec un rasoir, une crème épilatoire ou à la cire), on crée des microtraumatismes au niveau de la peau. Mélange cette irritation de la peau à un environnement naturel humide dans nos sous-vêtements… et hop! On crée un environnement propice pour n’importe quelle bactérie [ou boutons!]».
Condylomes
Tu soulèves l’hypothèse que ce soit des condylomes. Tu précises qu’il ne s’agit pas de crêtes de coq, mais bien de boutons. Cela peut possiblement s’agir d’un condylome. Ces derniers sont généralement de couleur chaire plutôt que blancs, mais sont communément appelé verrue génitale, causé par le virus du papillome humain (VPH). Le VPH se transmet par contact sexuel direct, avec ou sans pénétration, ou par contact avec les sécrétions génitales d’une personne infectée. Les condylomes se traitent super facilement en allant chez le médecin à l’aide. Il suffit généralement de les brûler à l’aide d’azote! (ça paraît pire que c’est, mais je te garantie, on ne sent presque rien! Je parle par expérience!). Le VPH est parmi les ITSS les plus répandues et dans la majorité des cas, le corps traitera l’infection par lui-même. Néanmoins, un petit coup de main du médecin pour brûler les condylomes peut être appricé! Encore une fois, seul‧e un‧e professionnel‧le de la santé pourra confirmer s’il s’agit bel et bien d’un condylome.