Je crains de ressentir une attirance pour des pré-adolescents...
J’ai 26 ans,je suis actuellement en stress chronique depuis l’apparition d’un fantasme homo pédophilique.Je précise que je ne suis pas pédophile,je ne ressens aucune pulsion dans la réalité.Je suis un jeune homme,qui n’a jamais eu de relation sexuelle.
je vous raconte ma situation: depuis mon adolescence,malgré le fait que j’étais sociable avec mes amis,en classe(un peu moins à l’extérieur),je restais beaucoup dans l’imaginaire en écoutant de musiques de mangas et autres.Je ressentais un besoin d’écouter ce genre de musique,même si ça me stressé.C’est cela,qui a fait que je suis resté de plus en plus isolé à mon domicile.
Je ressentais,qui manqué quelque chose en moi,je ne sais pas si j’ai cherché à combler ce qui me manquait.C’était devenu une habitude.Je n’ai pas cherché à voir l’extérieur,à dialoguer et à me chercher.J’ai remarque que je n’ai pas changé,depuis que j’étais ado,dans ma mentalité.
j’ai travaillé seulement en tant qu’animateur aide au devoirs pour les collégiens.J’ai remarqué que des sentiments bizarres m’est apparu,alors que ça m’est jamais arrivé.Je ne sais pas pourquoi ça m’est arrivé.
depuis que j’ai arrêté les musiques de mangas,en restant dans la réalité,mes problèmes ont dissipé.
Mais le problème,je ne sais pas pourquoi,quand je regarde une image de femme d’un site porno,je ressens que l’excitation ne vient pas de l’image en elle même,mais d’image de pré-ados dans ma tête,en ressentant que j’étais dans le corps d’une femme.Je fais tout pour réprimer ses fantasmes,en me forçant à m’imaginant un scénario avec la femme sur la photo,pour essayer les pensées malsaines de pré ados.J’ai remarqué que pendant la masturbation et à la fin de la masturbation,ces pensées étaient toujours là avec son excitation.je retiens toujours mon sexe,quand des images de pré ados apparaissent le moment de l’éjaculation par exemple.Quand je me masturbe 2 ou 3 fois,les images disparaissent.
je ne peux pas me masturber tranquillement en pensant à une femme,sans que l’excitation vient de ces pensées malsaines.Je ne sais pas si c’est dû à mes angoisses ou mon stress qui libère mon inconscient.Je n’arrive pas imaginer correctement un scénario avec une femme.C’est cela qui est énervant.Ce que je sais,c’est que ces pensées sont apparus,après que j’ai ressentis des sentiments bizarre envers des pré-ados garçons.Moi ce n’est pas son genre,je veux vivre tranquillement ma vie,sans avoir des pensées malsaines envers des enfants.Si ça aurait été des adultes,j’aurais vite oublié,mais là ça me stress de plus en plus,surtout quand je suis dans un corps de femme quand je me masturbe.
J’ai parfois des idées suicidaires.Je me dis que je ne peux pas fonder une famille et avoir des enfants.Qu’est ce que je vais leur dire à mes enfants,si j’en aurais?Que papa a ressenti des choses bizarre pour des enfants.je ne peux pas vivre comme ça.je me sens très coupable,en me disant que j’aurais pas été enfermé à la maison en écoutant des musiques bizarre,qui m’a bloqué dans ma maturité.
Je te propose qu’on regarde ensemble plusieurs éléments de ta question. Aussi, puisque tu as indiqué que tu habitais au Québec, je vais me concentrer sur les lois et les ressources canadiennes et québécoises.
Pour commencer, regardons ce que dit la loi :
»Au Canada, l’âge minimal du consentement à une activité sexuelle est fixé à 16 ans. Lorsqu’une personne se livre à une activité sexuelle avec un jeune de moins de 16 ans, et qu’une plainte est déposée à la police, le consentement du jeune de moins de 16 ans ne sera pas reconnu par la loi. Par exemple, en cas d’accusation de contacts sexuels ou d’agression sexuelle sur une personne de moins 16 ans, l’accusé ne pourra pas se défendre en affirmant que le jeune partenaire y avait consenti, et ce, même si les contacts sexuels étaient volontaires. (…) Le consentement d’un jeune de 16 ou 17 ans à des activités sexuelles est reconnu par la loi. Ainsi, pour qu’une personne accusée soit reconnue coupable d’une infraction, on doit prouver l’un des éléments suivants: la personne accusée était en situation d’autorité ou de confiance vis-à-vis du jeune; le jeune était en situation de dépendance à l’égard de la personne accusée; la personne accusée était dans une relation où elle exploitait le jeune. » (Éducaloi)
Il existe certaines exceptions qui s’appliquent lorsque des personnes mineures ont une relation sexuelle ensemble. Je t’encourage à consulter les fiches d’informations du site Éducaloi pour en savoir plus sur l’aspect légal du consentement sexuel. Ce qu’il faut en retenir, c’est que dans ton cas, puisque tu as 26 ans, le consentement d’une personne qui a moins de 16 ans ne serait pas reconnu par la loi. Aussi, le consentement d’une personne de 16 ou 17 ans à des activités sexuelles ne serait pas valide dans le cas ou tu serais en position d’autorité vis-à-vis cette personne comme c’est le cas en tant qu’animateur d’aide aux devoirs par exemple.
De plus, il faut se rappeler que le fait d’avoir des fantasmes qui impliquent des personnes mineures n’est pas un crime en soi s’il n’y a pas de passage à l’acte ou de consommation de matériel illicite, tu peux donc demander de l’aide auprès du Groupe Amorce, par exemple, sans craindre des répercussions au niveau légal de leur part. Si jamais tu craignais de passer à l’acte, c’est-à-dire soit de poser des gestes suicidaires ou des gestes d’agression, n’hésite pas à en parler à une personne de confiance, à communiquer avec les services d’urgence de ta région comme les hôpitaux ou même à composer le 9-1-1.
Par ailleurs, il existe une communauté virtuelle de milliers de personnes, les Virtuous Pedophiles, ou « pédophiles vertueux », qui regroupe uniquement des personnes ayant des attirances pour des personnes mineures et qui s’engagent à ne jamais commettre un acte à cet égard et qui s’engagent à ne jamais consulter de pornographie juvénile. Cette communauté anonyme virtuelle permet de briser l’isolement, de reconnaître que d’autres personnes vivent une situation similaire ainsi que de partager des outils et des ressources.