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16 juin 2013

Je cherche à m'impliquer dans certains organismes jeunesse LGBT à Montréal

Bonjour,
Je viens de lire plusieurs commentaires sur ce site et sur quelques organismes. J’ai pu observée que plusieurs organismes offres des services aux plus jeunes, aux moins de 25 ans entre autres. Ma question s’intitule comme suis:
Existe t-il des organismes pour les plus de 25 ans? Je sais, nous sommes en 2013, et il semble que l’homosexualité soit plus accepter qu’auparavant.
Il semble plutot rare de ne pas vivre sa sexualité homosexuelle avant 25 ans, aujourd’hui.
Mais y a t-il un age pour assumer son homosexualité? Pour ma part, j’aimerais rencontrer des gens comme moi, qui n’ont jamais expérimenté ou qui rencontrent des difficultés parce qu’ils ne vivent pas comme ils le souhaiteraient.
Pour l’ensemble, vous avez toute mon admiration pour ce site. Il est beau.
Ce que je ressent, c’est que je suis probablement la seule au monde à ne pas avoir eu de relation sexuelle avec une femme, et je suis une femme de 26 ans. Mais je ne sais pas comment vivre mon coté homosexuelle, comment vivre ma sexualité, comment l’exprimer. Je ressent de la honte, de la culpabilité, une certaine coupure. Je me vois plutôt comme une féministe. Je n’aime la manière dont certaines personne manque de delicatesse dans leurs approches sexuelle, ou dans les simple rapport de séduction. Hypersexualisation et la pornographie, la vision qu’on les hommes des femmes, comme femmes objets. Je crois que la sexualité peu être belle, et qu’elle est douce et poétique. Mais je ne l’ai jamais vécue. Je crois que c’est aussi de ma faute, car je ne me suis pas respecter moi même dans certaine relation (sexuelle ou pas), soi pour plaire à l’autre ou…pour m’effacer.
En ce moment, on pourrait dire que je ne vie aucunement ma sexualité. Même mes meilleures amie ne pourraient sans doute pas dire si je suis hétéro ou homosexuelle. Je crois qu’elles croient que je suis aux hommes. Dans la vie commune, je ne parlerais jamais publiquement de mes attirances sexuelles. JAMAIS. Je me taie, lorsque que les femmes parle de « Dont beau pompier!! (presque hystériquement)«, je trouve aussi ses propos vulgaires, laid. Et je suis un peu mal à l’aise, des fois je ment, disant que j’aimerais bien rencontrer un homme, tanner d’être célibataire, puisque je le suis depuis plus d’un an. Je suis attiré par les gars qui ont une personnalité théâtrale qu’on retrouve plus souvent chez les homosexuels, je trouve ca curieux. Je suis une fille féminine, très sensible, délicate, et j’ai les cheveux très court, et il n’y a rien sur moi qui puisse dire que je serais attiré par les femmes. Que faire?
J’ai déjà essayer de rencontrer des femmes, mais j’étais hyper mal à l’aise, et même si j’avais de bons commentaires après la «date«, je ne donnais pas de suite. Même si j’ai rencontrer cette fille interressée féminine superbe qui étudiait le droit et dont la mère était psychologue, qui chantait comme un ange, épanouïe et heureuse. J’étais glacée, intimidé, car elle semblait telment bien, équilibré, assumé, bien entouré. Mais moi je n’étais rien sous mes apparences de fille ricaneuse.
Je me dénigre souvent. Je viens d’un milieu pauvre, et je suis plutot solitaire, j’avais abandonné les études parce que j,avais peur des présentations oraux, telment timide, et j’ai consulter, participé à des ateliers sur la communication et j’ai eu envie de devenir psychosociologue, je suis alors retourner au cegep à mon age tardif. J’ai aussi souffert d’hypothyroïdie, dérèglement de la glande thyroide qui apporte des symptomes ressemblant à un dépression. Je me suis rendu chez le médecin, j’étais convaincue que j’avais une dépression, on m’a fait une prise de sang et voila, diagnostic fait, maintenant sa va mieux, je dois prendre un médicament pour le reste de ma vie. J’étais très irritable à l’époque et probablement difficile à vivre pour mes proches. Aujourd’hui ca va mieux, mais il me semble que quand je me sent fatiguer, je suis plus fatiguer que les autres, donc j’ai un rythme de vie différent sous quelques aspects. Je fais attention pour garder un bon rythme de vie et je ne bois pas vraiment, je ne couche pas vraiment tard, en fait, je ne sort pas beaucoup, point.
Puis d’un autre coté je vie seule en appartement, et j’assume une indépendance complète, ma mère ne va pas vraiment vers les autres, et ne recois pas vraiment d’amie, je ne l’est jamais vue recevoir des amies. Elle m’a toujours dit, je tes offert ce que j’ai pu avec les moyens que j’avais, je ne connais pas ca moi les émotions et la psychologie, vous n’avez jamais manqué de nourriture à la maison. Ma mère ne veut pas écouter les nouvelles car c’est trop difficile. Elle a été adopté a une orphelinat, elle n’a pas eu la vie facile, mon père l’a tromppé, et ne s’en est jamais remis je crois. Mes parents sont revenu ensemble plus tard. Ensuite, mon père est décédé. Il faut dire que pour moi aussi c’était difficile, personne n’avais vraiment l’idée de me demandé comment j’allais vraiment, car tout le monde vivaient des choses difficiles. J’ai alors été consulter par moi même en secondaire 4 à mon école, sans n’en parler à personne. Aujourd’hui donc, je n’est pas beaucoup d’intérêt à échanger avec ma mère, donc on se voit pas souvent, elle n’a toujours pas lu le livre sur l’intelligence émotionnelle que je lui est offert. Bref, je suis peu etre plus heureuse quand je suis sans elle, ma mère ne me rassure pas émotionnellement, mais c’est long à accepter dans une vie aussi, pour moi. Ensuite, il y a ma soeur qui m’a renier il y a 1 an, violamment, pour des raisons plutot flou, il semble que j’ai fait des choses inacceptable il y a 10 ans, alors que j’avais 15 ans et elle 20 ans. J’ai vécue ca très difficilement. Elle m’a écrit: Tu ne peux pas me forcer à t’aimer dans une lettre que je lui avais envoyé, revue par ma psy…Alors j’ai laisser tomber. Ma soeur non plus n’étais pas forte de la gestion de problème. J’ai perdu du même coup ma nièce et mon beau frère qui m’adorait et que j’adorais. J’ai donner des journées entière à jouer avec la petite, j’adoooore les enfants, et ils m’aiment toujours, j’aime leur imaginaire et inventer des histoires, les faire rire, etc.. J’ai aussi 2 frères, je m’entend bien avec eux, le plus vieux pas très sorteux, mais il est drole et intelligent, il aime lire et on partage des idées, il ne démontre pas vraiment d’affection, mais j’aime le voir, on se voit rarement. Et j’ai un autre demi frère qui est dans la drogue, d’une mère différente. Tout ca semble lourd, mais je me porte vraiment bien, et je suis devenu une personne très sociable, un peu théâtrale, interessé par la politique, les sciences sociales et les relations humaines. J’aime beaucoup les gens, et les gens sont attiré vers moi, j’aimerais m’intégrer dans des organismes communautaires, mes intérêts sont variés. Je compte déménager à Montréal en Juillet, et je me cherche un emploi dans un organisme qui se rapproche de mes valeurs. Mais aussi, j’aimerais régler mon problème à propos de ma sexualité, j’aimerais m’exprimer et échanger…
J’apprécierais de me rendre à des conférences, des ateliers de groupes, des discussions ou je pourrais rencontrer des gens qui vivent des choses semblables aux miennes, auriez vous quelque chose à me proposer?
Merci, ca m’a fait du bien d’exprimer tout ca en écris.

Marion Téjédor

Bonjour,
Je viens de lire plusieurs commentaires sur ce site et sur quelques organismes. J’ai pu observée que plusieurs organismes offres des services aux plus jeunes, aux moins de 25 ans entre autres. Ma question s’intitule comme suis:
Existe t-il des organismes pour les plus de 25 ans? Je sais, nous sommes en 2013, et il semble que l’homosexualité soit plus accepter qu’auparavant.
Il semble plutot rare de ne pas vivre sa sexualité homosexuelle avant 25 ans, aujourd’hui.
Mais y a t-il un age pour assumer son homosexualité? Pour ma part, j’aimerais rencontrer des gens comme moi, qui n’ont jamais expérimenté ou qui rencontrent des difficultés parce qu’ils ne vivent pas comme ils le souhaiteraient.
Pour l’ensemble, vous avez toute mon admiration pour ce site. Il est beau.
Ce que je ressent, c’est que je suis probablement la seule au monde à ne pas avoir eu de relation sexuelle avec une femme, et je suis une femme de 26 ans. Mais je ne sais pas comment vivre mon coté homosexuelle, comment vivre ma sexualité, comment l’exprimer. Je ressent de la honte, de la culpabilité, une certaine coupure. Je me vois plutôt comme une féministe. Je n’aime la manière dont certaines personne manque de delicatesse dans leurs approches sexuelle, ou dans les simple rapport de séduction. Hypersexualisation et la pornographie, la vision qu’on les hommes des femmes, comme femmes objets. Je crois que la sexualité peu être belle, et qu’elle est douce et poétique. Mais je ne l’ai jamais vécue. Je crois que c’est aussi de ma faute, car je ne me suis pas respecter moi même dans certaine relation (sexuelle ou pas), soi pour plaire à l’autre ou…pour m’effacer.
En ce moment, on pourrait dire que je ne vie aucunement ma sexualité. Même mes meilleures amie ne pourraient sans doute pas dire si je suis hétéro ou homosexuelle. Je crois qu’elles croient que je suis aux hommes. Dans la vie commune, je ne parlerais jamais publiquement de mes attirances sexuelles. JAMAIS. Je me taie, lorsque que les femmes parle de « Dont beau pompier!! (presque hystériquement)«, je trouve aussi ses propos vulgaires, laid. Et je suis un peu mal à l’aise, des fois je ment, disant que j’aimerais bien rencontrer un homme, tanner d’être célibataire, puisque je le suis depuis plus d’un an. Je suis attiré par les gars qui ont une personnalité théâtrale qu’on retrouve plus souvent chez les homosexuels, je trouve ca curieux. Je suis une fille féminine, très sensible, délicate, et j’ai les cheveux très court, et il n’y a rien sur moi qui puisse dire que je serais attiré par les femmes. Que faire?
J’ai déjà essayer de rencontrer des femmes, mais j’étais hyper mal à l’aise, et même si j’avais de bons commentaires après la «date«, je ne donnais pas de suite. Même si j’ai rencontrer cette fille interressée féminine superbe qui étudiait le droit et dont la mère était psychologue, qui chantait comme un ange, épanouïe et heureuse. J’étais glacée, intimidé, car elle semblait telment bien, équilibré, assumé, bien entouré. Mais moi je n’étais rien sous mes apparences de fille ricaneuse.
Je me dénigre souvent. Je viens d’un milieu pauvre, et je suis plutot solitaire, j’avais abandonné les études parce que j,avais peur des présentations oraux, telment timide, et j’ai consulter, participé à des ateliers sur la communication et j’ai eu envie de devenir psychosociologue, je suis alors retourner au cegep à mon age tardif. J’ai aussi souffert d’hypothyroïdie, dérèglement de la glande thyroide qui apporte des symptomes ressemblant à un dépression. Je me suis rendu chez le médecin, j’étais convaincue que j’avais une dépression, on m’a fait une prise de sang et voila, diagnostic fait, maintenant sa va mieux, je dois prendre un médicament pour le reste de ma vie. J’étais très irritable à l’époque et probablement difficile à vivre pour mes proches. Aujourd’hui ca va mieux, mais il me semble que quand je me sent fatiguer, je suis plus fatiguer que les autres, donc j’ai un rythme de vie différent sous quelques aspects. Je fais attention pour garder un bon rythme de vie et je ne bois pas vraiment, je ne couche pas vraiment tard, en fait, je ne sort pas beaucoup, point.
Puis d’un autre coté je vie seule en appartement, et j’assume une indépendance complète, ma mère ne va pas vraiment vers les autres, et ne recois pas vraiment d’amie, je ne l’est jamais vue recevoir des amies. Elle m’a toujours dit, je tes offert ce que j’ai pu avec les moyens que j’avais, je ne connais pas ca moi les émotions et la psychologie, vous n’avez jamais manqué de nourriture à la maison. Ma mère ne veut pas écouter les nouvelles car c’est trop difficile. Elle a été adopté a une orphelinat, elle n’a pas eu la vie facile, mon père l’a tromppé, et ne s’en est jamais remis je crois. Mes parents sont revenu ensemble plus tard. Ensuite, mon père est décédé. Il faut dire que pour moi aussi c’était difficile, personne n’avais vraiment l’idée de me demandé comment j’allais vraiment, car tout le monde vivaient des choses difficiles. J’ai alors été consulter par moi même en secondaire 4 à mon école, sans n’en parler à personne. Aujourd’hui donc, je n’est pas beaucoup d’intérêt à échanger avec ma mère, donc on se voit pas souvent, elle n’a toujours pas lu le livre sur l’intelligence émotionnelle que je lui est offert. Bref, je suis peu etre plus heureuse quand je suis sans elle, ma mère ne me rassure pas émotionnellement, mais c’est long à accepter dans une vie aussi, pour moi. Ensuite, il y a ma soeur qui m’a renier il y a 1 an, violamment, pour des raisons plutot flou, il semble que j’ai fait des choses inacceptable il y a 10 ans, alors que j’avais 15 ans et elle 20 ans. J’ai vécue ca très difficilement. Elle m’a écrit: Tu ne peux pas me forcer à t’aimer dans une lettre que je lui avais envoyé, revue par ma psy…Alors j’ai laisser tomber. Ma soeur non plus n’étais pas forte de la gestion de problème. J’ai perdu du même coup ma nièce et mon beau frère qui m’adorait et que j’adorais. J’ai donner des journées entière à jouer avec la petite, j’adoooore les enfants, et ils m’aiment toujours, j’aime leur imaginaire et inventer des histoires, les faire rire, etc.. J’ai aussi 2 frères, je m’entend bien avec eux, le plus vieux pas très sorteux, mais il est drole et intelligent, il aime lire et on partage des idées, il ne démontre pas vraiment d’affection, mais j’aime le voir, on se voit rarement. Et j’ai un autre demi frère qui est dans la drogue, d’une mère différente. Tout ca semble lourd, mais je me porte vraiment bien, et je suis devenu une personne très sociable, un peu théâtrale, interessé par la politique, les sciences sociales et les relations humaines. J’aime beaucoup les gens, et les gens sont attiré vers moi, j’aimerais m’intégrer dans des organismes communautaires, mes intérêts sont variés. Je compte déménager à Montréal en Juillet, et je me cherche un emploi dans un organisme qui se rapproche de mes valeurs. Mais aussi, j’aimerais régler mon problème à propos de ma sexualité, j’aimerais m’exprimer et échanger…
J’apprécierais de me rendre à des conférences, des ateliers de groupes, des discussions ou je pourrais rencontrer des gens qui vivent des choses semblables aux miennes, auriez vous quelque chose à me proposer?
Merci, ca m’a fait du bien d’exprimer tout ca en écris.
Bonjour à toi et merci de faire appel à AlterHéros. Tout d’abord, je tiens à m’excuser du délai de réponse. Ensuite, je t’avoue que ton message m’a beaucoup touché, je ferais donc de mon mieux pour te répondre et t’aider du mieux possible.
Je vois plusieurs choses dans ta question. Tout d’abord, je vois un besoin d’expression criant en ce qui concerne ta sexualité, ce qui est totalement compréhensible, surtout si personne autour de toi ne se doute de tes préférences pour les filles. As-tu déjà considéré en parler à quelqu’un de ton entourage? Un ami, une connaissance auprès de qui tu sais que tu pourras trouver une oreille attentive et compréhensive? Penses-tu que cela pourrait t’aider?
Quoi qu’il en soit, tout cela ne doit pas être facile à vivre et je comprends donc tout à fait que tu ressentes le besoin de participer à des rassemblements ou de t’intégrer à certains organismes LGBT.
Tu arrives à Montréal en Juillet. C’est parfait! Voici quelques organismes qui semblent tout indiqués pour toi et auprès desquels j’espère que tu pourrais trouver ton bonheur :
–  AlterHéros. Hé oui! Tu peux toujours rencontrer des gens quand on fait des activités, ou visiter notre page Facebook : https://www.facebook.com/alterheros. Tu y feras sans nul doute de belles rencontres. Si toutefois tu souhaites aller plus loin dans ton implication, tu peux également remplir une demande de bénévolat chez AlterHéros si cela t’intéresse, que ce soit au niveau de l’intervention, de l’animation, de la rédaction, de la promotion, etc. C’est toujours une occasion d’intégrer une équipe stimulante et de vivre une expérience enrichissante! Si tu es intéressée, voici l’adresse à laquelle tu pourras te renseigner davantage : info@alterheros.com
– L’organisme Jeunesse Lambda, de Montréal, un groupe par et pour les jeunes gais, lesbiennes, bisexuels et en questionnement! En ligne tu peux même avoir accès à leur calendrier qui t’indique les prochaines activités du groupe! Ils ont de drop-in, mais aussi des BBQ cet été par exemple! Un bel endroit pour socialiser!
http://www.jeunesselambda.org/            info@jeunesselambda.org
– L’organisme Projet 10, à Montréal, qui a des drops-ins amusants et plusieurs ateliers avec les jeunes gais, lesbiennes, bi et trans! Plusieurs activités sont planifiées! Par contre, c’est important de savoir pour toi que c’est bilingue, et même un tantinet majoritairement anglophone. Si tu es à l’aise avec ça, n’hésite pas! Ils ont même une ligne d’écoute!
p10.qc.ca/              514-989-4585            questions@p10.qc.ca
J’ai bon espoir que tu trouves ton bonheur auprès d’un de ces organismes. Quoi qu’il en soit, il y a de merveilleux intervenants dans tous ces organismes, qui seront là pour te référer si tu ne trouves rien qui te convient !
N’hésite pas à nous recontacter pour toute autre question, nous te répondrons avec plaisir!
Marion

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