Fétichiste des collants: mon récit !

Je me permets de déposer mon témoignage par rapport à mon fétichisme. Je le fais car je suis sûr que des gens comme moi en souffrent ou en ont souffert. Et si ça peut aider de lire ces quelques lignes…

AlterHéros

Bonjour,
Je me permets de déposer mon témoignage par rapport à mon fétichisme. Je le fais car je suis sûr que des gens comme moi en souffrent ou en ont souffert. Et si ça peut aider de lire ces quelques lignes…
Pour me présenter brièvement, je suis un homme de 29 ans marié avec 2 enfants. Je suis très fétichiste des collants et j’en connais un rayon dans le nylon (merci pour la rime ! :-)). Je suis à 200% hétérosexuel.
Je suis attiré par cette matière depuis l’age de 6 ans où j’allais en douce chercher les mi-bas de ma mère soigneusement rangés dans la corbeille de la salle de bain.
Je les enfilais sur mes bras, me caressais le visage avec, ça me faisait plaisir, il m’arrivait de m’endormir avec. Je ne sais plus ce que ma mère disait à l’époque quand elle voyait des collants dans mon lit le matin, elle devait penser que c’était pour jouer où pour habiller mon ours…En tout cas, quand on est enfant, on ne réfléchit pas à savoir pour qui, pourquoi, si c’est normal ou pas, on fait et c’est tout !
À mon adolescence vers 12-13 ans, je mettais trouvé une cachette pour les collants que j’arrivais à chiner partout où j’allais. Le soir quand tout le monde était couché, je les sortais pour les enfiler dans mon lit. Cela me procurait beaucoup de plaisir. La matière, la transparence, la douceur, une seconde peau. Évidemment, à cet age là, les hormones sont en ébullition et je commençais sérieusement à m’intéresser aux filles/femmes en collant.
Avec les débuts d’internet dans les foyers, inutile de vous dire que ma sexualité a commencé à s’étoffer. Je suis vite tombé sur des collants ou bas que portaient les actrices érotiques. C’est là vraiment que l’association des mots collant/sexe commençait pour moi à devenir synonyme.
Mon âme d’enfant étant parti depuis longtemps, je commençais à me poser des questions sur moi, pourquoi les copains regardent-ils les fesses des filles ? les seins ? (évidement, je n’y étais pas indifférent pour autant mais je fantasmais plus sur la surveillante en jupe et en collant). j’ai eu plusieurs copines et j’étais plutôt apprécié mais j’étais pas vraiment sûr de moi à cet époque…comment dire, je n’osais pas ?
Vers 17 ans, j’ai retrouvé une amie d’enfance avec qui j’ai toujours eu un faible (et réciproquement). On s’est revu et depuis on ne s’est jamais quitté car c’est aujourd’hui ma femme <3. Mes premières vraies expériences sexuelles…Ensuite, on est parti faire nos études séparément donc on ne se voyait que le weekend et pendant les vacances.
Je vivais donc ma sexualité seul la semaine. Je regardais des vidéos et je n’avais aucun scrupule à le faire. Je n’avais par contre aucun collant dans mon studio car on faisait pas mal la fête (donc bcp de passage) et je ne prenais surtout pas le risque de me faire «démasquer».
Dans les soirées d’étudiants, ce n’est pas les tentations qui manquaient, les filles étaient belles et portaient souvent des collants. Je ne pouvais pas m’empêcher de regarder leurs jambes et leurs talons, je bouillonnais !!!
A ce moment là, je n’osais pas parlé de mon fétichisme à ma copine, car je pensais qu’elle ne comprendrait pas ou trouverait ça bizarre. Le seul moyen que j’avais eu, c’est de lui dire que j’aimais bien quand elle portait des jupes, que ça la mettait bien en valeur (et c’était vrai !).
Donc en automne, hiver, et début du printemps, c’était top 😉 ! Ensuite, nous avons terminé nos études dans la même ville, on s’est installé ensemble. On pouvait enfin faire l’amour chez nous et quand on voulait. Je continuais le plaisir solitaire et lui empruntais des collants quand elle n’était pas là. Bref, ça a duré plusieurs années comme ça et plus ça allait, plus je culpabilisais de faire ça en secret, ça commençait à me ronger de l’intérieur. J’avais l’impression de la tromper mais je ne pouvais pas m’empêcher de le faire.
On s’est marié, et 2 ans plus tard, nous attendions notre premier enfant. Quelle joie d’apprendre cette nouvelle ! Un super moment ! Mais très vite le père que j’allais devenir commençait à s’interroger sur sa petite personne et sur son jardin secret qui commençait à prendre un peu trop de place.
Un soir, je vais voir ma femme car je n’en pouvais plus et je fond en larme devant elle à ne plus pouvoir mettre un mot devant l’autre. Elle s’inquiète et ne comprend pas ce qu’il se passe. Je lui déballe tout ! Je lui explique que je suis fétichiste des collants, que je me fais plaisir avec sur des vidéos dans son dos. Évidemment avec les années, je commençais à bien connaitre ma femme qui est douce et pas impulsive donc je me doutais que sa réaction ne serait pas violente.
Elle m’a dit «ah, c’est juste ça ! je croyais qu’il y avait un truc grave ! tu m’as fait peur»…… DÉLIVRANCE ! Un poids énorme venait de s’envoler. Elle a très bien réagis et n’a même pas trouvé ça bizarre (où ne me l’a pas dit).
Elle m’a même dit «Moi aussi ça m’arrive de me faire plaisir seule et tu sais tu dois pas être tout seul à aimer les collants, y’en a plus d’un je pense !». Dans ma tête, je me disais » PUT***…si je lui avais dit plus tôt..).
Depuis ce jour, on s’est mis à acheter et tester pleins de collants, et elle est devenue complice dans les magasins pour les tester à ma place. Nos échanges intimes ont changés, je lui ai fait découvrir des pratiques liés à ce fétichisme. C’est devenu tellement bon !
Pour autant, j’aime toujours faire ma petite histoire en secret mais c’est différent car elle sait. Je le vis donc différemment et sans culpabiliser. Quand des amis à nous viennent à la maison et qu’une personne porte des collants, ma femme sait que je vais y jeter un œil, forcément je suis fétichiste !
On a tous notre jardin secret, il m’est arrivé récemment d’acheter des collants à une femme sur un site de vente vêtements qui avait de magnifiques jambes. Sur le coup, je n’ai pas résisté et j’ai craqué…
J’en ai déduit que le fétichisme évolue constamment, mais il faut connaitre la limite à ne pas franchir pour être bien dans sa tête, et pour celle (celui) que vous aimez. Je pense que pour moi cette limite et celle de la perversion et de la tromperie. (cela dit passant, ça n’est pas que dans le fétichisme…)
Il faut apprendre à se libérer et avoir confiance en soi (et j’ai encore du chemin !). On peut avoir besoin d’aide parfois si la montagne est trop grande. Je n’ai que quelques potes (et pas forcément les plus proches) qui savent que je suis fétichiste mais je ne me suis jamais étalé sur le sujet avec eux.
A mon humble avis, je pense qu’il n’est pas possible de s’épanouir dans une relation si votre fétichisme n’est pas partagé et/ou accepté par vous et votre partenaire.
Bien à vous.

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