Un jour de pluie

Un jour de tempête, quand tout fut arrêté, je me laissai transporter par ce doux bruit d’entendre les gouttes ricocher sur le sol déjà trempé. Comment expliquer la tristesse, la profonde tristesse de se sentir ainsi seule dans cet univers où seul l’hypocrisie et la violence sont roi et reine?

Équipe -Pose ta question!-

Un jour de tempête, quand tout fut arrêté, je me laissai transporter par ce doux bruit d’entendre les gouttes ricocher sur le sol déjà trempé. Comment expliquer la tristesse, la profonde tristesse de se sentir ainsi seule dans cet univers où seul l’hypocrisie et la violence sont roi et reine? Je ne puis comprendre. Comment oserez-vous crier, aussi fort que peut votre voix, d’aimer un être semblable à vous? Suis-je trop déprimée…? La réponse est bien entendu oui. Je me cache tel une proie qui est tannée d’être persécutée. Suis-je trop faible? Je ne crois pas, parce que tout ceux qui sont comme moi, qui aiment leur semblable, se doivent d’être fort et forte pour oser se lancer dans un monde qui se nourrit de préjugés. Comment dire qu’on aime une femme lorsque de nombreuses personnes n’attendent que de se jeter sur vous pour se défouler et de vous jugez sans morale, sans principe et valeur. Je me suis faite trop jetée, trop insultée, trop embarrassée pour oser croire qu’un jour nous serons jugés égaux. Ne sommes-nous pas d’autres être vivants comme et parmi tant d’autres? Certes oui, mais comment croire qu’un jour, que nous pourrons nous montrer à la lueur du jour comme les vampires? Je fais partie de ceux dont les parents n’osent point imaginer que leur enfant, supposée fruit de leur amour, sera peut-être gaie. Ils se disent ouverts d’esprit mais pourquoi on-t-il peur alors d’oser eux aussi de m’en parler? La honte. Cette ennemie qui ne fait que gâcher tant d’autres vies. Honte de qui, honte de quoi. La honte est certainement le pire sentiment qu’un gay ou une lesbienne peut connaître avec le refus, le rejet. Je suis tannée de vivre dans la honte, la peur. J’ai même peur d’être rendue dans un autre monde à force de mentir. Vais-je commencer à croire mes propres mensonges? Je me sens perdue, égarée telle une brise qui se détache du vent. Pourquoi ose-je encore de me tourner vers les gars quand je sais qu’ils ne sont pas fait pour moi. Je suis une fille qui en aime d’autres. Je le sais, je le sens. Je sais que je suis lesbienne. Mais comment essayer de comprendre ce phénomène? Tant de questions pour une seule réponse.

Le seul ennemi dans l’homosexualité n’est d’autre que vous-même, tout commence par vous. Ne faites pas comme moi en essayant de trouver des réponses à des questions qui ne se répondront que si seul vous le décidez. Prenez votre temps de vivre et de voir le bleu du ciel qui s’ouvre et qui prend place après l’orage. Ne vous découragez pas, car lorsque la brume aura quitté vos pensés aussi mélangées que les nuages lors d’une tempête, tout deviendra si simple. Lorsque le soleil et la nuit ne feront qu’un dans votre pensée, dans votre coeur, vous trouverez réponse à tout parce que vous avez osé mettre de côté vos peurs et que vous vous aimerez… Pour commencer à aimer quelqu’un d’autre, il faut s’aimer soi-même. Ne confondez pas peur et réalité. Soyez fort parce que la vie ne s’arrête pas à l’acceptation de soi, mais de Vivre aussi ! Croyez en vous car lorsque tout ira mal, il n’y aura que vous qui ne pourra vous aidez en vous en sortir.

Tandis que vous errez dans ce monde aussi incertain que la météo, moi j’attendrai celle qui me fera voir les étoiles qui donnera le souffle de vent dont j’ai besoin. Aimer c’est d’être qu’un océan qui se compose de deux rivières qui se mélangent au gré des vagues et qui aboutit dans un fleuve, et qui lui, ne fait que de recommencer le cycle de la vie : Aimer et d’être aimée.

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