La transition est-elle la solution pour satisfaire mes désirs et guérir l'épilepsie?
Question :
Bonjour
je vous es déjà envoyer un message comme quoi j’étais troubler de pas savoir si je suis un homme ou une femme vue que je veux tous se que les femmes ont se beau corps ,cette belle poitrine cette peau douce sans poile et pouvoir porter de belle robe, jupe ,chemisier ou même ce plaisir que les femme ont pendant un rapport .
Mais après je me demande si je le regreterais ou pas de le faire parce que j’aime bien leur donné ce plaisir pendant un rapport je voudrait faire des enfants donc sa me perturbe beaucoup pendant mais nuit ou journée sa me dit la question suis-je une lesbienne coincer dans ce corps d’homme ou un hétèro qui devient fou car je n’es pas fais de sexe depuis au moins 1 an .
Et vous pouvez me dire si la transition sa peux guérir des maladies comme l’épilepsie car je le suis, et si la transition me guérirais je le ferais car je n’en peux plus de ce fardeaux .
merci du temps que vous consacrerez a me repondre.
RÉPONSE
Bonjour Maxou!
Merci de nous contacter à nouveau.
Tu as plusieurs interrogations au sujet d’une possible transition.
D’abord, tu aimerais avoir certaines caractéristiques que tu considères comme féminines. Tu sais, ces caractéristiques que tu nommes ne sont pas partagées par toutes les femmes. De plus, ta définition de ce qui est beau peut être très différente de celle d’autres personnes. 🙂
Tu peux porter les vêtements que tu nommes: robe, jupe, chemisiers, etc. Nul besoin de faire une transition pour commencer à le faire. Tu peux commencer à le faire à la maison si tu y es en sécurité. Même chose concernant ta pilosité. Tu peux te raser si tu en ressens le désir. Les femmes ont des poils aussi, certainent choississent de s’épiler ou de se raser et c’est quelque chose que tu peux faire. Concernant la poitrine, tu peux évidemment utiliser quelque chose pour rembourrer un soutien-gorge pour te donner le look… sans pour autant entamer une transition. Tu as toujours la possibilité de jouer avec ton expression de genre, peu importe comment tu te définis (femme/homme/entre les deux/aucun des deux) ou ce que tu as entre les jambes.
Tu te demandes si tu es une femme lesbienne dans un corps d’homme ou un homme hétéro qui devient fou parce qu’il n’a pas de rapports sexuels depuis un an. Le fait de se questionner au sujet d’une transition n’est pas de la folie. Cependant, tu peux te demander pour quelles raisons tu associes la transition avec le fait de ne pas avoir eu de rapports sexuels depuis un moment. Crois-tu que ce serait plus facile si tu étais une femme? As-tu l’impression qu’un tel cheminement en vaudrait la peine?
Concernant le plaisir (sexuel, si je comprends bien) vécu par une femme, il peut effectivement être différent du tien comme il peut être très similaire. Cela dépend des anatomies, de notre rapport à la sexualité et au plaisir, de notre laisser-aller… bref, les sensations vécues par chacun.e sont très variables. Une transition pourrait vouloir dire adieu à la possibilité d’utiliser ton sperme pour avoir des enfants, selon les lois en vigueur dans ton coin de pays et tes moyens financiers.
Tu te demandes aussi si la transition peut guérir l’épilepsie, qui est un fardeau dans ta vie. Il est vrai que les hormones peuvent faire une différence dans les symptômes de l’épilepsie, mais peut-elle vraiment être guérie? Ce serait extrêmement étonnant. Après quelques recherches, je n’ai pas réussi à trouver de l’information concernant cette possibilité.
Une transition avec prise d’hormones (et chirurgies d’affirmation de genre) nécessite encore des lettres de recommandation par des professionnel.le.s de la santé, du moins au Québec. Il y a fort à parier que l’argument de la possibilité de guérir l’épilepsie et le fait que tu sois curieux d’avoir des caractéristiques « traditionnellement féminines » et d’éprouver du plaisir « comme une femme » ne sont pas des arguments valides pour ces personnes. Ielles cherchent surtout à savoir si le sexe assigné à la naissance cause une détresse importante et qui perdure depuis plusieurs années.
Quoi qu’il en soit, je t’invite à discuter de la situation avec un.e médecin ou un.e autre professionel.le de la santé, un.e psychologue ou sexologue, par exemple.
Si tu as d’autres questions, n’hésite pas à nous réécrire.
Prend soin de toi.
Marie-Édith, B.A. sexologie, pour AlterHéros