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23 septembre 2019

Ça devient de plus en plus insupportable avec mon conjoint...

Avé mon conjoint ses de plus en plus compliquer sa recommence comme avant souvent j ai dès envie de partir partir loin refaire ma vie mon conjoint a est au courant de mon passer m’es pour lui ces qu une passade issue j ai eu de mon adolescence se sujet là je ne peut pas l aborder il ne veu en entendre parler . 
Ma relation avec mon conjoint est très compliquer que se soi sur tout l’es niveau mes je fait semblant mes plus sa va et plus sa devien compliquer . Non j en est jamais parler sauf une foi que ses lui qui avait été trop loin dans ses propos etc mes le lendemain ils en rappeller pas apparement dès que je refuse j ai droit à plein réflexions etc suivant dans l état qu il est (souvent quand on sort de soirée ) je suis à bou de nerf je sature se qui me rendrais heureuse ses se qui est impossible mon fils souffrira trop je lui est déjà fait du mal et je veux pas que sa recommence . Je voudrais mettre de côté se cotée de ma vie . Dans ma relation je ses pas trop se que j apprécie oui je passe de bon moment avec lui mes voila se que j apprécie pas la liste et tellement longue 
 en suite pour le porno oui j en regarde quand mon conjoint n est pas . Mon conjoint et mon premier copain avant je suis sorti qu avec des filles je l’es déjà tromper plusieur foi mes à chaque foi c été incontrôlable pour sa je vien vers vous je ne sécu pas sa recommence et parler d echangisme avec mon conjoint ses pas envisageables du tout . Limite je prend plus mon pied quand je me tou… que quand je fait l amour avec lui . Plus sa va et plus je ne supporte plus cette situation 
Anonyme
Bonjour Anonyme, merci pour ton suivi et de nous faire confiance une nouvelle fois. 
Dans cette réponse que tu nous apportes, tu sembles insister sur le fait que la situation avec ton conjoint ne cesse de se compliquer et que cette lourdeur, si je puis dire, se généralise dans tous les aspects de votre couple, notamment au niveau de la communication qui semble être difficile entre vous.
De ce que j’ai cru comprendre, et n’hésite pas à me dire si je me trompe, ton copain a semblé une fois déborder dans les propos qu’il a tenu envers toi, attitude dont il ne s’est pas souvenu le lendemain, et qui lui arrive également d’avoir au retour de soirées (je suppose, mais encore une fois dis-moi si j’ai tort, dû à l’effet de la fatigue et/ou de l’alcool) ; dans ces moments il t’adresse des mots qui, j’imagine, t’atteignent et te blessent. Tu rapportes toi-même être à bout de nerfs et saturer ; est-ce la situation que tu vis avec ton conjoint qui provoque cet état en toi ? A-t-il déjà fait preuve de violence envers toi ? Et lorsque je te demande cela, je parle aussi bien de violence physique que de violence psychologique. La Politique québécoise d’intervention en matière de violence conjugale définit cette réalité de la sorte :
« La violence conjugale se caractérise par une série d’actes répétitifs, qui se produisent généralement selon une courbe ascendante. (…) Elle procède, chez l’agresseur, selon un cycle défini par des phases successives marquées par la montée de la tension, l’agression, la déresponsabilisation, la rémission et la réconciliation. À ces phases correspondent chez la victime la peur, la colère, le sentiment qu’elle est responsable de la violence et, enfin, l’espoir que la situation va s’améliorer. (…) La violence conjugale comprend les agressions psychologiques, verbales, physiques et sexuelles ainsi que les actes de domination sur le plan économique. Elle ne résulte pas d’une perte de contrôle, mais constitue, au contraire, un moyen choisi pour dominer l’autre personne et affirmer son pouvoir sur elle.»
Si jamais tu as le moindre doute, sache qu’il existe plusieurs sites web qui peuvent te renseigner ainsi que des numéros d’urgence qui peuvent t’informer et t’offrir du soutien moral. Je vois que tu habites en France ; je t’invite à consulter le site web  https://stop-violences-femmes.gouv.fr/ ou encore https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A13048 qui pourront t’apporter des informations utiles si tu penses être victime de violence conjugale. Il y est mentionné la ligne d’écoute, le 3919, que tu peux appeler de manière gratuite et anonyme.
Tout ce que j’écris là est bien entendu une simple proposition de piste suite à ce que j’ai pu interpréter de tes messages, et non une direction à prendre. Peut-être que je fais complètement fausse piste en te dirigeant dans cette voie et que tu ne connais pas de violence conjugale dans votre couple ; cependant j’ai tout de même le sentiment que ton conjoint semble fournir peu d’efforts pour tenter de te comprendre, t’écouter et t’accepter, et que cela te pèse grandement. Je t’invite une fois de plus à te poser de réelles questions sur ton bien-être dans ton couple : tu nous dis avoir du mal à trouver ce que tu apprécies chez ton copain, au point que les aspects négatifs semblent davantage ressortir que les aspects positifs ; as-tu l’impression d’éprouver encore des sentiments amoureux pour lui ? Pour quelle(s) raison(s) souhaites-tu continuer votre relation ? Penses-tu que vous puissiez être encore capables d’être heureux à deux et de construire quelque chose de solide ensemble ?
Concernant ta volonté de mettre de côté ton désir envers les femmes : souhaites-tu changer pour toi et pour ton bien-être, ou bien uniquement pour celui de ton conjoint ? Tes pensées et le manque que tu décris vis à vis de ton attirance pour les femmes vont certes à l’encontre de tout ce que tu as bâti avec ton copain, et que le fait que cela devienne envahissant semble représenter une menace pour ton couple, mais une nouvelle fois, je me permets de te faire une suggestion : ce n’est peut être pas tes pensées la source du problème, mais peut être le type de relation que vous vivez qui ne te comble pas ? Peut-être que ces pensées reviennent et prennent un caractère envahissant selon toi car justement tout ne tourne pas rond dans votre couple, et leur présence révèlerait qu’il existait déjà des fragilités au sein de votre relation. Ainsi, il s’agirait davantage d’un échappatoire, afin de faire une pause dans ton quotidien où tu n’arrives pas à trouver ta place. Encore une fois, ceci est une proposition et une tentative de te comprendre, je ne prétends pas énoncer la vérité, mais je t’invite simplement à réfléchir et à trouver, dans ce que j’écris, ce qui fait sens pour toi.
Tu dis que ce qui te rendrait heureuse est impossible, en ajoutant que tu ferais souffrir ton fils et que cela était déjà arrivé dans le passé ; est-ce une souffrance qu’il a explicitement exprimé à ton égard ? Tu nous as rapporté dans ton premier message que ton fils avait quatre ans ; penses-tu qu’à son âge il soit en mesure de comprendre ce qu’il se passe et penses-tu pouvoir réussir à communiquer avec lui à ce sujet ? Selon moi, cette histoire concerne avant tout ton couple, et quelle que soit la décision que tu prendras vis-à-vis de ta relation, je suis persuadée que, même sans rentrer dans les détails avec ton fils, tu peux lui faire comprendre que malgré les difficultés que tu connais, cela n’a pas d’incidence sur l’amour que tu lui portes. Tant que tu continues à lui apporter soutien et réconfort, et que tu passes de bons moments avec lui, c’est le principal.
C’est sûr que ce genre de situation est toujours difficile à vivre, de par les tensions conflictuelles que cela génère à l’intérieur de nous ; aussi je te trouve vraiment courageuse de nous en parler, et c’est aussi très noble de ta part de penser au bonheur de ton fils. Mais, je me répète, ne néglige pas ton bonheur pour autant ; il est tout à fait possible d’être heureuse en écoutant ses besoins et ses envies, sans négliger le bonheur de ceux que l’on aime. L’important, c’est de réussir à communiquer en toute bienveillance et toujours faire l’effort de comprendre le point de vue de l’autre, sans imposer le sien mais sans se laisser imposer des choses allant à l’opposé de notre bien-être. J’espère aussi que tu es malgré tout bien entourée par de la famille et/ou des amis à qui tu peux te confier et qui te soutiennent, car ça aussi, c’est très important.
J’espère que ce deuxième message t’a aidé à avancer dans tes réflexions et à y voir un peu plus clair dans tes pensées et dans ta vie. Encore une fois, merci de nous avoir réécrit, et sens-toi libre de nous contacter une nouvelle fois si tu en éprouves la nécessité.
Jeanne, pour AlterHéros

Sophie

Avé mon conjoint ses de plus en plus compliquer sa recommence comme avant souvent j ai dès envie de partir partir loin refaire ma vie mon conjoint a est au courant de mon passer m’es pour lui ces qu une passade issue j ai eu de mon adolescence se sujet là je ne peut pas l aborder il ne veu en entendre parler .
Ma relation avec mon conjoint est très compliquer que se soi sur tout l’es niveau mes je fait semblant mes plus sa va et plus sa devien compliquer . Non j en est jamais parler sauf une foi que ses lui qui avait été trop loin dans ses propos etc mes le lendemain ils en rappeller pas apparement dès que je refuse j ai droit à plein réflexions etc suivant dans l état qu il est (souvent quand on sort de soirée ) je suis à bou de nerf je sature se qui me rendrais heureuse ses se qui est impossible mon fils souffrira trop je lui est déjà fait du mal et je veux pas que sa recommence . Je voudrais mettre de côté se cotée de ma vie . Dans ma relation je ses pas trop se que j apprécie oui je passe de bon moment avec lui mes voila se que j apprécie pas la liste et tellement longue

 en suite pour le porno oui j en regarde quand mon conjoint n est pas . Mon conjoint et mon premier copain avant je suis sorti qu avec des filles je l’es déjà tromper plusieur foi mes à chaque foi c été incontrôlable pour sa je vien vers vous je ne sécu pas sa recommence et parler d echangisme avec mon conjoint ses pas envisageables du tout . Limite je prend plus mon pied quand je me tou… que quand je fait l amour avec lui . Plus sa va et plus je ne supporte plus cette situation 
Anonyme

Bonjour Anonyme, merci pour ton suivi et de nous faire confiance une nouvelle fois.
Dans cette réponse que tu nous apportes, tu sembles insister sur le fait que la situation avec ton conjoint ne cesse de se compliquer et que cette lourdeur, si je puis dire, se généralise dans tous les aspects de votre couple, notamment au niveau de la communication qui semble être difficile entre vous.
De ce que j’ai cru comprendre, et n’hésite pas à me dire si je me trompe, ton copain a semblé une fois déborder dans les propos qu’il a tenu envers toi, attitude dont il ne s’est pas souvenu le lendemain, et qui lui arrive également d’avoir au retour de soirées (je suppose, mais encore une fois dis-moi si j’ai tort, dû à l’effet de la fatigue et/ou de l’alcool) ; dans ces moments il t’adresse des mots qui, j’imagine, t’atteignent et te blessent. Tu rapportes toi-même être à bout de nerfs et saturer ; est-ce la situation que tu vis avec ton conjoint qui provoque cet état en toi ? A-t-il déjà fait preuve de violence envers toi ? Et lorsque je te demande cela, je parle aussi bien de violence physique que de violence psychologique. La Politique québécoise d’intervention en matière de violence conjugale définit cette réalité de la sorte :
« La violence conjugale se caractérise par une série d’actes répétitifs, qui se produisent généralement selon une courbe ascendante. (…) Elle procède, chez l’agresseur, selon un cycle défini par des phases successives marquées par la montée de la tension, l’agression, la déresponsabilisation, la rémission et la réconciliation. À ces phases correspondent chez la victime la peur, la colère, le sentiment qu’elle est responsable de la violence et, enfin, l’espoir que la situation va s’améliorer. (…) La violence conjugale comprend les agressions psychologiques, verbales, physiques et sexuelles ainsi que les actes de domination sur le plan économique. Elle ne résulte pas d’une perte de contrôle, mais constitue, au contraire, un moyen choisi pour dominer l’autre personne et affirmer son pouvoir sur elle.»

Si jamais tu as le moindre doute, sache qu’il existe plusieurs sites web qui peuvent te renseigner ainsi que des numéros d’urgence qui peuvent t’informer et t’offrir du soutien moral. Je vois que tu habites en France ; je t’invite à consulter le site web  https://stop-violences-femmes.gouv.fr/ ou encore https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A13048 qui pourront t’apporter des informations utiles si tu penses être victime de violence conjugale. Il y est mentionné la ligne d’écoute, le 3919, que tu peux appeler de manière gratuite et anonyme.
Tout ce que j’écris là est bien entendu une simple proposition de piste suite à ce que j’ai pu interpréter de tes messages, et non une direction à prendre. Peut-être que je fais complètement fausse piste en te dirigeant dans cette voie et que tu ne connais pas de violence conjugale dans votre couple ; cependant j’ai tout de même le sentiment que ton conjoint semble fournir peu d’efforts pour tenter de te comprendre, t’écouter et t’accepter, et que cela te pèse grandement. Je t’invite une fois de plus à te poser de réelles questions sur ton bien-être dans ton couple : tu nous dis avoir du mal à trouver ce que tu apprécies chez ton copain, au point que les aspects négatifs semblent davantage ressortir que les aspects positifs ; as-tu l’impression d’éprouver encore des sentiments amoureux pour lui ? Pour quelle(s) raison(s) souhaites-tu continuer votre relation ? Penses-tu que vous puissiez être encore capables d’être heureux à deux et de construire quelque chose de solide ensemble ?
Concernant ta volonté de mettre de côté ton désir envers les femmes : souhaites-tu changer pour toi et pour ton bien-être, ou bien uniquement pour celui de ton conjoint ? Tes pensées et le manque que tu décris vis à vis de ton attirance pour les femmes vont certes à l’encontre de tout ce que tu as bâti avec ton copain, et que le fait que cela devienne envahissant semble représenter une menace pour ton couple, mais une nouvelle fois, je me permets de te faire une suggestion : ce n’est peut être pas tes pensées la source du problème, mais peut être le type de relation que vous vivez qui ne te comble pas ? Peut-être que ces pensées reviennent et prennent un caractère envahissant selon toi car justement tout ne tourne pas rond dans votre couple, et leur présence révèlerait qu’il existait déjà des fragilités au sein de votre relation. Ainsi, il s’agirait davantage d’un échappatoire, afin de faire une pause dans ton quotidien où tu n’arrives pas à trouver ta place. Encore une fois, ceci est une proposition et une tentative de te comprendre, je ne prétends pas énoncer la vérité, mais je t’invite simplement à réfléchir et à trouver, dans ce que j’écris, ce qui fait sens pour toi.
Tu dis que ce qui te rendrait heureuse est impossible, en ajoutant que tu ferais souffrir ton fils et que cela était déjà arrivé dans le passé ; est-ce une souffrance qu’il a explicitement exprimé à ton égard ? Tu nous as rapporté dans ton premier message que ton fils avait quatre ans ; penses-tu qu’à son âge il soit en mesure de comprendre ce qu’il se passe et penses-tu pouvoir réussir à communiquer avec lui à ce sujet ? Selon moi, cette histoire concerne avant tout ton couple, et quelle que soit la décision que tu prendras vis-à-vis de ta relation, je suis persuadée que, même sans rentrer dans les détails avec ton fils, tu peux lui faire comprendre que malgré les difficultés que tu connais, cela n’a pas d’incidence sur l’amour que tu lui portes. Tant que tu continues à lui apporter soutien et réconfort, et que tu passes de bons moments avec lui, c’est le principal.
C’est sûr que ce genre de situation est toujours difficile à vivre, de par les tensions conflictuelles que cela génère à l’intérieur de nous ; aussi je te trouve vraiment courageuse de nous en parler, et c’est aussi très noble de ta part de penser au bonheur de ton fils. Mais, je me répète, ne néglige pas ton bonheur pour autant ; il est tout à fait possible d’être heureuse en écoutant ses besoins et ses envies, sans négliger le bonheur de ceux que l’on aime. L’important, c’est de réussir à communiquer en toute bienveillance et toujours faire l’effort de comprendre le point de vue de l’autre, sans imposer le sien mais sans se laisser imposer des choses allant à l’opposé de notre bien-être. J’espère aussi que tu es malgré tout bien entourée par de la famille et/ou des amis à qui tu peux te confier et qui te soutiennent, car ça aussi, c’est très important.
J’espère que ce deuxième message t’a aidé à avancer dans tes réflexions et à y voir un peu plus clair dans tes pensées et dans ta vie. Encore une fois, merci de nous avoir réécrit, et sens-toi libre de nous contacter une nouvelle fois si tu en éprouves la nécessité.
Jeanne, pour AlterHéros

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