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28 juillet 2018

Je me questionne sur mon genre et j'ai des amis trans... est-ce qu'ils m'influencent ?

Bonjour je me nomme Megan, j’ai 16 ans et je suis complètement perdu. Ça fait quelque mois que je me pose des question sur mon identité de genre et que je n’arrive pas à trouver les réponse. Plus que le temps avance, plus mon propre corps me rend mal à l’aise. Je n’est jamais vraiment été féminine, quand j’était jeune je piquait toujours des crise parce que je ne voulait pas porter de robe ou de jupe et quand j’y était forcé j’avais cette boule dans le ventre et je n’avais envie que de pleurer. Quand je suis rentré au secondaire, j’ai commencé à m’habiller de façons un peu androgyne puis j’ai eu ce dédain soudain envers les garçons ce qui ma pousser à croire que j’était lesbienne même si je ne suis jamais vraiment tombé amoureux d’une personne quelconque. C’était correct j’avais ce semblant de bonheur sauf que tout a dérapé, on dirait que plus je m’habillait avec des vêtement de garçons plus les  »elle » me faisait mal j’ai recommencer à être mal aisé des salle de bain comme quand j’était plus jeune car je n’est jamais vraiment eu l’impression que la madame en jupe était ma place. Je suis complètement perdu! J’ai toujours été tomboy mais maintenant c’est beaucoup plus que ça. J’ai deux amis trans qui me nomme avec des pronom masculin et des fois ils m’appelle par mon nom de garçon qu’on à choisit ensemble et ça me fait du bien sauf qu’ils sont les seul au courant et que je ne peux pas leurs parler ni les voir souvent. Puis après vient le temps des question sans réponse et le brouhaha dans ma tête. J’ai peur de me tromper et d’être seulement influencé par mes amis même si je me posait des question bien avant qu’il me le disent, j’ai peur de me mettre à dos ma famille qui ne m’accepte même pas totalement en temps de lesbienne alors imaginer en temps que trans! Puis ces tellement compliqué parce que je ne serai jamais considérer totalement comme un garçon puisque je suis pris dans la DPJ en foyer de groupe pour fille! Je sais pas si vous avez compris quelque chose de mon grand monologue désordoné mais j’espère que vous répondrait tout de même car je sait de moins en moins quoi faire et que je me sens de plus en plus pris au piège.

Marie-Édith Vigneau

Bonjour je me nomme Megan, j’ai 16 ans et je suis complètement perdu. Ça fait quelque mois que je me pose des question sur mon identité de genre et que je n’arrive pas à trouver les réponse. Plus que le temps avance, plus mon propre corps me rend mal à l’aise. Je n’est jamais vraiment été féminine, quand j’était jeune je piquait toujours des crise parce que je ne voulait pas porter de robe ou de jupe et quand j’y était forcé j’avais cette boule dans le ventre et je n’avais envie que de pleurer. Quand je suis rentré au secondaire, j’ai commencé à m’habiller de façons un peu androgyne puis j’ai eu ce dédain soudain envers les garçons ce qui ma pousser à croire que j’était lesbienne même si je ne suis jamais vraiment tombé amoureux d’une personne quelconque. C’était correct j’avais ce semblant de bonheur sauf que tout a dérapé, on dirait que plus je m’habillait avec des vêtement de garçons plus les  »elle » me faisait mal j’ai recommencer à être mal aisé des salle de bain comme quand j’était plus jeune car je n’est jamais vraiment eu l’impression que la madame en jupe était ma place. Je suis complètement perdu! J’ai toujours été tomboy mais maintenant c’est beaucoup plus que ça. J’ai deux amis trans qui me nomme avec des pronom masculin et des fois ils m’appelle par mon nom de garçon qu’on à choisit ensemble et ça me fait du bien sauf qu’ils sont les seul au courant et que je ne peux pas leurs parler ni les voir souvent. Puis après vient le temps des question sans réponse et le brouhaha dans ma tête. J’ai peur de me tromper et d’être seulement influencé par mes amis même si je me posait des question bien avant qu’il me le disent, j’ai peur de me mettre à dos ma famille qui ne m’accepte même pas totalement en temps de lesbienne alors imaginer en temps que trans! Puis ces tellement compliqué parce que je ne serai jamais considérer totalement comme un garçon puisque je suis pris dans la DPJ en foyer de groupe pour fille! Je sais pas si vous avez compris quelque chose de mon grand monologue désordoné mais j’espère que vous répondrait tout de même car je sait de moins en moins quoi faire et que je me sens de plus en plus pris au piège.
Bonjour Megan et merci de nous écrire.
Nous nous excusons du délai de réponse, le coordonateur de l’intervention prend un petite pause bien méritée en ce moment 😉 Ne t’en fais surtout pas pour ce que tu appelles le « monologue désordonné », ta question est très claire.
Tu expliques que ton corps te rend de plus en plus mal à l’aise. Tu parles aussi d’un malaise par rapport à certains vêtements plus traditionnellement féminins, au pronom « elle » que les gens utilisent pour te désigner et aux salles de bains que tu dois utiliser en ce moment. Cette situation te préoccupe beaucoup et tu as plusieurs peurs liées à ta famille, au foyer de groupe dans lequel tu habites et à la possibilité de te tromper.
Je suis vraiment contente que tu nous écrives et je ferai mon possible pour t’accompagner dans tes questionnements et te donner un max d’informations pour enrichir ta réflexion et te sentir mieux. Je vais utiliser des pronoms masculins pour te désigner puisque tu expliques que cela te fait du bien lorsque tu es avec tes amis, en espérant que ça te convienne. C’est génial que tu aies au moins deux personnes sur qui tu peux compter pour explorer ton genre actuellement, même si vous ne vous voyez pas souvent. C’est le bon début d’un réseau de soutien plus solide !
Tu expliques avoir des pensées concernant ton identité de genre depuis un bon moment, avant que tes amis trans fassent leur coming-out. Y a-t-il des éléments en particulier qui te font penser qu’ils ont eu une influence sur toi? Si le sentiment d’être trans est plus fort depuis qu’ils ont fait leur coming-out, serait-ce parce que tu veux leur ressembler ou parce que tu as l’impression d’avoir trouvé ta vérité et des gens qui vivent ouvertement leur transitude?
Dis-moi, si tu avais une baguette magique et que du jour au lendemain, tu avais la possibilité de changer complètement le genre dans lequel tu es perçu, sans possibilité de revenir au genre féminin, et sans que cela ne pose de soucis dans l’ensemble des sphères de ta vie, le ferais-tu sans hésiter? Si c’est le cas, il y a une possibilité que tu sois trans. Le truc de la baguette magique est une idée d’une intervenante trans d’AlterHéros, Élyse. Je te laisse une de ces réponses qui date un peu mais qui pourra accès à davantage d’informations précieuses. Tu peux aussi lire cette réponse de mon collègue June – également une personne trans – qui t’apprendra peut-être des choses au sujet de différentes options possibles pour te sentir mieux à propos de ton genre.
Si tu sens que tu es au bout de tes questionnements et que tu as envie de faire un coming-out à ta famille, il se peut effectivement qu’il y ait des réactions désagréables de leur part. Même chose du côté du foyer de groupe. Certaines personnes trans ayant fait un coming-out dans le système de la DPJ ont vécu des situations peu souhaitables, mais comme de plus en plus de jeunes ont des modèles positifs et sont au courant de la possibilité d’affirmer un genre qui n’est pas celui qui a été assigné à la naissance, les instances de santé et de services sociaux n’ont pas le choix d’offrir de meilleurs services… et le font lentement mais sûrement.

Souvent, les réactions transphobes proviennent d’un manque d’information qui crée la peur. Ma collège Élyse parle dans sa réponse du guide Families in TRANSition. Il y a une version plus récente de ce guide accessible ici.  Certaines informations s’appliquent seulement à l’Ontario, mais la majorité du contenu rejoint le Québec. Pour des informations au niveau de tes droits, je t’invite à lire cette page d’Éducaloi. Ça pourrait t’être utile si tu décides de faire ton coming-out auprès des intervenant.e.s qui t’entourent. Pour terminer, voici un guide destiné aux milieux de l’éducation mais qui peut être utile dans plusieurs situations, entre autres auprès de ta famille et du milieu des services sociaux.
N’hésite pas à nous réécrire si tu en ressens le besoin, d’accord? Aussi, si tu as la possibilité de te déplacer à Montréal durant Fierté, nous serons hôte d’un espace jeunesse au Parc des Faubourgs comme l’an dernier. Tu es aussi le bienvenu à l’événement portes ouvertes de l’Astérisk !
Au plaisir, 
Marie-Édith, B.A. sexologie, pour AlterHéros

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