Plus fort que tout

Commençons l’histoire du début, à mon entrée au secondaire. Je savais déjà que j’étais homosexuel. Alors, c’est évident que les autres le savent aussi. Et qui aime la différence quand on est jeune ? Il faut évidemment s’intégrer aux autres pour être » Cool ». Donc moi, je me suis fait écoeurer jusqu’au moment ou j’ai commencé à avoir du caractère et montrer aux autres mon point de vue.

AlterHéros

Commençons l’histoire du début, à mon entrée au secondaire. Je savais déjà que j’étais homosexuel. Alors, c’est évident que les autres le savent aussi. Et qui aime la différence quand on est jeune ? Il faut évidemment s’intégrer aux autres pour être » Cool ». Donc moi, je me suis fait écœurer jusqu’au moment ou j’ai commencé à avoir du caractère et montrer aux autres mon point de vue.

La vie était rendue agréable, suffisamment pour moi, mais vous savez, je me suis toujours dit qu’à deux, on est plus fort. J’avais toujours été célibataire et je n’avais dit à personne, à cette époque, que j’aimais les hommes plus que tout.

Ça m’a pris quatre années pour le dire à quelqu’un. C’est au cours d’une soirée que toute ma vie a changé. C’était la soirée de la fête du Québec. Mes ami(e)s m’avaient invité à aller à une petite fête où il y aurait du monde que je ne connaissais pas. Je m’y rendis ainsi que dix autres personnes. La soirée s’est bien déroulée et même que moi et un autre garçon, on s’échangeait des regards ! WOW !! Personne ne le savait, puis après quatre ans, enfin quelqu’un! Je ne suis pas seul! Arrivé pour se coucher vers les 3-4h, je me plaçai dans la tente vers le fond. Comme de fait, Félix (nom fictif) avait déposé son sac à couchage juste en haut du mien ainsi que Marlène (nom fictif), une fille qui trippait sur moi depuis quelques années déjà.

Je suis sorti de la tente pour aller chercher un réveil matin (OUI !! je travaillais à 6h le matin, dans 3 heures ! ) et vu l’emplacement du réveil, j’ai du changer mon sac à couchage de place, à l’autre extrémité. Quand je suis revenu à nouveau dans la tente… Ils avaient changés de place eux aussi. Alors, tout le monde s’est mis au lit. Comme de fait, Marlène n’arrêtait pas de se coller et de me toucher les épaules et le dos !! Et puis, quand je dors je mets toujours une main sous mon oreiller. Et nos mains, à moi et à Félix, se sont touchées et ne se sont jamais laissées de toute la nuit .

Pour finir mon histoire rapidement, par la suite, nous nous sommes revus et une relation homosexuelle à débuté pour la première fois de ma vie. En surcroît, quand on est deux, on est plus fort, comme je l’ai dit précédemment. Je l’ai annoncé à mes amis et à mes parents. Et l’homosexualité au secondaire, c’est banal, je le suis. Et quand tout le monde le sait, ils t’arrivent et tu leur dis… Oui et après ? En plus, à mon ancienne école de fou, les gars se touchaient plus entre eux que les gais. Ce n’est pas d’hier que je vois pour blaguer deux gars s’asseoir un sur l’autre et imiter les gais en se remuant les fesses et quand ils se lèvent, les deux sont en érection.

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