Bonjour Lili,

Votre appel à l’aide m’interpelle et me touche beaucoup : vous n’en dites que très peu sur vous, mais on peut lire entre les lignes : vous semblez vivre une situation vraiment difficile. Aussi, il est tout à fait normal d’avoir le moral à plat avec la liste des difficultés que vous énumérez : des problèmes de couple, un frère « perdu » (est-il décédé? Ou bien s’est-il éloigné?) et des problèmes financiers. En plus, vous dites que vous êtes mère d’une jeune enfant. On peut présumer que votre enfant est jeune puisque vous dites être âgée de 23 ans. Quoiqu’il en soit, être parent est exigeant et implique des responsabilités, de toute façon et c’est souvent plus difficile quand on a le « moral à plat », pour reprendre vos mots.

La question la plus urgente est : jusqu’à quel point avez-vous le « moral à plat »? En d’autres mots, votre sommeil est-il perturbé? Votre appétit? Pleurez-vous souvent? Avez-vous des sautes d’humeur fréquentes? Avez-vous ressenti une baisse de désir sexuel? Avez-vous des pensées suicidaires? Si vous répondez « oui » à l’une ou l’autre de ces questions (surtout la dernière) et que ces symptômes durent depuis plus de deux semaines, alors il est assez urgent que vous alliez chercher de l’aide d’un professionnel de la santé (psychologue, travailleuse sociale, médecin, infirmière) pour parler de vos difficultés car celles-ci affectent votre quotidien de façon trop importante et les difficultés peuvent empirer. Ainsi, il est possible que vous fassiez une dépression. Toutefois, seul un médecin qui vous rencontrera peut poser un diagnostic et ce, après vous avoir posé plusieurs questions et examiné votre situation sous plusieurs angles.

À tout le moins, la situation que vous décrivez semble assez lourde pour vous. Vous pouvez vous poser la question : qui, dans mon entourage, pourrait m’aider, en ce moment? Ce sont dans des périodes difficiles que l’on a besoin de notre famille et de nos amis. Et c’est normal et sensé de faire appel à eux, en plus de consulter un professionnel de la santé, tel que décrit dans le paragraphe précédent.

Quoiqu’il en soit, continuez de nommer vos difficultés aux personnes qui vous entourent et allez chercher l’aide extérieure qu’il vous faut. Ne restez pas seule là-dedans. Votre mieux-être en dépend!

Sophie

Pour l’équipe AlterHéros