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28 mars 2024

VIH-SIDA : Percée majeure à Montréal

AlterHéros

Des chercheurs québécois ont fait un pas de géant dans la compréhension du VIH-sida.

Le Dr Rafick-Pierre Sékaly et le stagiaire Nicolas Chomont, de l’Université de Montréal, croient que leurs travaux jumelés à une approche clinique développée par le Dr Jean-Pierre Routy, de l’Université McGill, pourraient ouvrir la porte à l’éradication du virus.

L’équipe a établi pourquoi les traitements de trithérapie ne guérissent pas le sida. Jusqu’à aujourd’hui, ces traitements se sont heurtés à l’élimination des réservoirs du VIH, ces cellules du système immunitaire où le virus se cache et où les traitements actuels ne peuvent pas l’atteindre.

Cette percée ouvre la voie à des thérapies complètement différentes de celles utilisées à l’heure actuelle.

Nicolas Chomont, Rafick-Pierre Sékaly et Jean-Pierre Routy
photo ; Université de Montréal

"On montre que si on veut éliminer le VIH complètement, il ne faut pas s’attaquer au virus, il faut s’attaquer aux cellules qui portent le virus." nous dit Dr Rafick-Pierre Sékaly.

La cure pourrait donc combiner des traitements antiviraux et des traitements de chimiothérapie ciblés pour détruire ces cellules infectées, un traitement semblable à celui utilisé contre la leucémie.

Selon le Dr Sékaly, cette combinaison permettra de détruire les cellules contenant un virus, en donnant au système immunitaire le temps de se régénérer avec des cellules saines.

L’étudiant Chomont affirme que cette percée ouvre de nouvelles options à explorer au cours des prochaines années pour combattre le VIH.

Des essais cliniques pourraient commencer dans environ cinq ans, mais les chercheurs ne savent pas quand ils réussiront à tuer le virus chez les porteurs. Ils espèrent néanmoins que c’est à Montréal qu’un premier patient sidéen sera guéri, et ce, même si le docteur Sékaly quitte le Québec pour les États-Unis, où on lui offre plus d’argent pour poursuivre ses travaux.

Les résultats de leurs recherches sont publiés dans la revue Nature Medecine.

Ces travaux ont été financés par l’American Foundation for AIDS Research, les National Institutes of Health, les Instituts de recherche en santé du Canada et le Réseau FRSQ-SIDA.

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