29 février 2004

Lui et moi

On s’est connu sur Internet. Il avait 14 ans et moi j’avais 18 ans… Nos discussion était très réconfortante. C’est l’histoire de moi et lui… notre histoire ! L’histoire de deux personnes différentes qui s’aiment, mais qui sont séparés !

Équipe -Pose ta question!-

En mémoire de cette belle soirée de Septembre 2003

On s’est connu sur Internet. Il avait 14 ans et moi j’avais 18 ans… Nos discussions étaient très réconfortante. J’était en convalescence d’une opération bénigne au nez et je restais sur mon ordi à longueur de journée pour passer le temps. Qui aurait dit que sur un site banal que nous fréquentions tous les deux une si belle histoire allait se produire ! C’est l’histoire de moi et lui… notre histoire ! L’histoire de deux personnes différentes qui s’aiment, mais qui sont séparés !
Nous avons parlés très longtemps lui et moi. Au début c’était des points en communs que l’on découvraient ! Notre ressemblance était frappante… C’était moi 4 ans plus jeune. Je suis, contre moi même, tombé amoureux de lui… son charme, son intelligence et sa maturité. Je me sentais coupable. Mais toute les minutes en sa compagnie étaient sûrement les plus belles que je passais depuis des lustres! Après une semaine de discussion il réussi à avoir un photo de lui. C’est au moment où j’ai ouvert sa photo que je suis resté surpris. Ce garçon était un ange ! Les cheveux blond et bouclés, les yeux si doux et purs ! J’étais amoureux.
C’était pas facile de se rendre à l’évidence, j’était majeur et lui mineur, j’habitais a 2h30 de route de chez lui. Pourtant on s’aimaient… un sentiment que je n’avais jamais ressentis auparavant : tellement indescriptible. Chaque jour passait et notre relation devenait de plus en plus agréable, il me sifflait des mots d’amour et je lui partageais mes pensées, nous formions un couple parfait… quand on négligeait l’âge et la distance. J’avais connu ses amies, il avait connu les miens et chacun de notre coté nous avions une seconde opinion de personne proche de nous. On me disais, Fred… fait attention. Mais l’amour nous rend si sourd et aveugle à la fois. si seulement j’avais su !
Lui… il aura lu ce texte… Il le reliera sûrement s’il est publié. Je tiens à ce qu’il sachent les beaux moments qu’il ma fait passer. Il le sais très bien et toujours je le remercierai. Moi et lui, après un mois et demi de fréquentation avons pris une décision… sur un coup de tête ! Il avait passé une mauvaise semaine, moi aussi, et je voulais par dessus tout qu’il me réconforte. Je lui ai dit : »Je prend mon auto et j’arrive». Nous nous sommes rencontrés comme ça, durant le week-end qui a suivi. La route entre nos deux villes me paru vraiment courte, ma hâte de le voir l’emportait… mon coeur battait la chamade j’allais le voir ! Et je suis arrivé au point de rencontre, 10 minutes avant le temps prévus.
Il avait tous planifié, c’est un homme intelligent. Il avait invité deux de ses amies à l’accompagner. Je l’ai vu il était si beau ! Et elles étaient si gentille. Ce soir là… il devait aller coucher chez un ami. Mais en réalité il venait avec moi dans la chambre d’hôtel que j’avais loué. Nous avions besoin de parler, de se connaître. La liaison Internet était superbe, mais en réel les choses changent parfois. Mais dans ce cas ci, tout était mieux… il semblait à l’aise même s’il était gêné. On échangeait des bisous de temps à autre, on parlait. on était deux, un adolescent et un homme : lui et moi. C’était réel, c’était vrai. Il sentait bon, il était beau. Ses cheveux était toujours aussi long, toujours si bien peignés. Il me faisait vivre ! À ce moment plus rien n’existait…
Nous avons parlés, nous avons ris. Nous sommes allés prendre une bouchée pas très loin, des beignes. Nous les avons apportés dans la chambre et nous avons mangé face à face sur la table de salon de la chambre. Nous nous amusions, j’était bien… lui aussi je suppose. Nous nous sommes couchés un à coté de l’autre, nous avons parler. Pour les curieux, rien d’autre s’est produit, rien n’allait se produire. Moi je ne voulais pas et lui non plus. Notre complicité psychologique était bien plus importante. Nous écoutions un film quand on a cogné à la porte de la chambre d’hôtel. C’était la Sûreté du Québec. Il était recherché et moi aussi. Dans notre amour commun, on avait pas cru que les gens se poserais de questions, on croyais que tout serais beau car en fait, pour nous on voulais se voir. Il fallait être amoureux pour croire à cela.
Vu de l’extérieur c’était extrêmement différent. Ils avaient fouillés toute sa chambre. Il savait tous sur moi, parce qu’en fait, je n’ai jamais rien caché. À leur yeux d’adultes sensés, un homme majeur qui parcours presque 3 heures de route pour voir un garçon de 14 ans, c’est dangereux. Et aujourd’hui je m’en rend compte aussi, nous avons joués avec le feu ! Notre amour nous à mis en danger lui et moi. Je me retrouvais seul avec moi même dans la chambre… ne sachant ce qui allait se produire. Lui était en route pour retourner devant le pire des jugements : la critique de sa mère. Je sais qu’il avait peur, il me la dit et me l’a laisser voir. Ce que je ne savais pas à ce moment… c’est que sa mère apprenait en même temps que son fils était gay. Jamais j’oublierai ce regard quand il est sorti de la chambre, le dernier regard, en même temps que nos mains se quittaient.
J’ai passé une nuit épouvantable, lui aussi sûrement. Je n’ai pratiquement pas fermé l’oeil de la nuit et quand je l’ai fermé c’est entre deux sanglots. Mon pire châtiment c’était celui-là : Être seul avec ma conscience… à 2h30 de route de la plus proche forme de vie familiale. J’était SEUL, dans tous les sens du terme car mes parents ne savaient pas où j’étais, sinon que j’étais parti avec des amis. Je l’aimais et je devait vivre avec une chose terrible. Je venais peut être de changer la vie entière de ce garçon. C’est le lendemain matin que j’ai pris conscience que j’avais pris quelques années de maturité en une seule nuit. En homme, j’ai prit mes responsabilités et j’ai téléphoné sa mère. Au risque de me faire insulter et de recevoir toute les frustrations d’une mère en détresse. La conversation fut pour moi très bénéfique. j’ai pu comprendre une infime partie de ce qu’elle avait ressentie, et j’ai pu parler à une maman… la même que je voulais avoir avec moi au même moment. Elle ma laissé parler à son fils, je l’admirais ! Une mère blessée qui me laissais reparler à son fils, moi le monstre. Cette journée là, elle me laissa le revoir 25 – 30 minutes, les minutes les plus réconfortantes de toute ma vie. J’ai parler avec lui et nous avons pleurés, tout simplement. Voilà ce que l’amour entre un adolescent et un adulte pouvait donner. Nous nous aimions, mais c’était la dernière fois que nous pouvions nous voir. Je repris la route vers chez moi et j’arrivai dans le plus grand des silence. J’ai tout dit à ma mère 2 jours plus tard et j’ai pleuré toute la nuit dans ses bras. Elle laissait son petit garçon de 18 ans partager avec elle toute sa détresse.
Aujourd’hui, 5 mois plus tard. J’ai 19 ans et lui toujours 14 ans. Avec raison je n’ai plus le droit d’approcher de lui et de ses amies. Aucune action judiciaire n’a pu être porté, nous avons réussi à faire comprendre, en partie, que c’était une soirée banale et que nous voulions tous les deux se voir… Tout simplement. Pour toujours ce garçon sera dans mon coeur et jamais je ne l’oublierai. J’ai parler au téléphone avec son père, un homme formidable et compréhensif. Nous avons parlé comme deux hommes et cela à été un privilège pour moi de pouvoir lui parler. Sa mère ? J’attend, j’espère qu’un jour qu’avec le recul nous pourrons discuter elle et moi. Lui, il est de nouveau en amour. Avec un Gars que je connaissais déjà, plus près de lui et beaucoup plus de son âge. Moi j’ai fait de même. J’ai trouver un homme de mon âge et nous communiquons lui et moi… parfois pour avoir signe de vie. Je l’aimerai toujours et je le sais. Notre histoire, comme on le dit si bien, me touche et ne fait pleurer à chaque fois ! Et pour toujours il sera une partie de moi ! Nous sommes dorénavant de merveilleux amis et complice ! Et c’est le plus beau des sentiments.

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