Est-ce que c'est normal que j'ai des critiques sur la façon dont mes ami.e.s vivent leur non monogamie éthique?

Allô Alterhéros!
Voici ce qui me trotte en tête. Mon entourage parle beaucoup de « ethical non monogamy » ces temps ci. Ca brasse pas mal la cage dans ma gang, le monde a l,air de vivre une grosse révélation et ca remet en question des réflexes. Je me demande plusieurs choses.
– Est ce que c’est normal que je trouve plein d’aspects pas ethical pantoute alors qu’ils sont convaincus de révolutionner les relations? Est ce que ca se fait de dire à des gens que je connais que je trouve que leur manière d’agir est vraiment poche, même si c’est pas avec moi qu’ils sortent? Je veux pas les regarder de haut, mais c’est comme le festival des décisions à 25 cennes je trouve. Mettons des couples qui décident d’être ouverts et qui se disent super démocratiques et fluides, mais qui vont mettre des règles vraiment intenses sur n’importe qui de nouveau qui entre dans la relation et qu’eux ils font pas les mêmes règles, ou passer des « votes » de majorité (c’est sûr que si t’es 2, tu vas gagner ton vote contre une 3e personne) ou qui se disent stables et accueillants mais se réservent le droit de faire un power move de dire « cette personne la, tu arrêtes de la voir parce que tout d’un coup, j’aime pas l’impacte que ca a sur notre couple et ca me rend mal. Cr*sse votre relation aux poubelles »… Ou du monde qui s’emballe full, décide de dater plein de monde en même temps, avoir du sexe en masse, être comme hyper de nouveauté et intoxiqué du rush des débuts, construire des espoirs de relation d’amour pis dire qu’ils veulent être en couple pis qu’après dès que ca s’enligne pour du sérieux, ils se rendent compte que c’est pas viable dans leur horaire alors font du genre de date & dash… pis de recommencer tout de suite après pour suivre un autre rush d’attirance. Ca devient l’épidémie de peine d’amour dans mon milieu (qui est pas si grand), y a comme des serial heartbreaker. Plein qui se servent de « tu as pas assez de maturité pis de confiance pour dealer, too bad, arrange-toi avec tes émotions, t’avais juste à pas t’attacher, c’est pas à moi te gérer tes sh*ts » pour se donner bonne conscience. Plein de deals louches qui veulent se donner l’air ouvert d’esprit mais qu’au fond c’est pas égal (genre « t’es bi, mais tu peux pas aller avec des gars parce que je trouve ça dégueu, j’aime juste les filles »).
Je m’excuse de vous sortir tout mon chialage, pauvres vous, c’est juste que j’ai l’impression que mes amis sont agissent comme des enfants de garderie, mais avec la libido dans le tapis pis fier pet d’être supérieur en dehors des carcans. Je ne me sens pas vraiment légitime quand ils me parlent de leur fabuleux nouveau modèle de relation parce que j’en fais pas partie, ils ne me trouvent pas crédible non plus, parce que « je peux juste pas comprendre / quand j’aurai plus de vécu, je comprendrai », mais au final, c’est moi qui me retrouve à recevoir tout les coeurs brisés chez moi, à me faire casser les oreilles d’entendre les mêmes chicanes qui prennent toute la place, à devoir choisir entre des amis parce que le monde ne veut plus être au même endroit en même temps, à recevoir des confidences que j’ai pas demandé pis à donner des cours de santé sexuelle (je suis infirmière) et de biologie non-stop. J’ai l’impression que mes amis ont mal compris le principe de « ethical » pis ont juste pris ça comme un gros free for all excitant et ca fait des ravages. Je n’ai plus envie de les voir se détruire entre eux, je suis fatiguée de pas me faire écouter quand j’essaie de diriger le monde vers des décisions respectueuses mais de me faire solliciter partout quand le fun est passé et qu’ils ont besoin que quelqu’un prenne soin d’eux. Je suis fatiguée d’écouter et d’essayer d’avoir de l’empathie pour des gens qui en ont clairement pas assez utilisé eux même. Je me sens mal que ça vienne autant me chercher alors que j’ai pas eu de sexe ou de flirt avec eux, je ne fait pas partie du noeud de relations, mais j’ai l’impression de me faire tirée dans ça quand même. Je n’arrive pas à rejeter les amis quand ils viennent me voir parce qu’ils vont mal, mais je trouve ça épuisant et j’ai de plus en plus de misère à me retenir de dire des platitudes comme « je te l’avais dit 50 fois », « tu as vraiment pris des décisions de merde et tu savais, tu as juste pas voulu t’arrêter avant que ça pète » ou « à quoi tu t’attendais? vous aviez dit que vous allez lentement et tu t’es tout de suite lancé à 2000% avec ta nouvelle conquête »)… Je ne sais pas comment sortir de cette situation sans couper les ponts et perdre des amitiés. Je ne sais pas non plus comment être prise sérieuse. Je veux pas non plus tout rejeter les idées d’un bloc. C’est vrai que ça me fait peur, les relations ouvertes. Je trouve ca mystérieuse et délicat et je me dit que c’est déjà compliqué de trouver quelqu’un pour être en relation à deux et que ca soit compatible, ca doit être VRAIMENT compliqué de faire fiter ce que tout le monde veut si tu multiplies le monde impliqué. Malgré ça, je me dit que ça doit pas être nécessairement un modèle casse-gueule, mais pour que ca marche, il me semble qu’il faut des gens qui sont bons pour se parler et s’écouter pour vrai, qui carent vraiment pour leur entourage (et le monde important pour leur entourage, et le monde important pour l’entourage de leur entourage, etc.) et qui sont vraiment bons en capacité d’adaptation. Et ça je le vois pas plus qu’il faut dans mon milieu en ce moment. C’est du gros n’importe quoi et ça n’arrête plus de mal virer. Je ne sais plus quoi faire. Ça me rend impatiente et plus sec. Et j’haïs vraiment ça quand mes amis me demandent de leur présenter d’autres personnes que je connais et qu’ils trouvent cutes. Je n’ai pas envie de répandre encore plus le carnage. Ça prend déjà toute la place.
Une autre interrogation que j’ai c’est que je me demande tout d’un coup si je suis unfair ou unethical d’être dans un couple fermé avec ma blonde. C’est vrai que plusieurs raisons à ça ça vient de nos inquiétudes (genre « mais c’est sûr que ça va changer notre relation, what if on l’abime trop et qu’on arrive plus à revenir à être bien ensemble? »), qu’on aime ça se dire que parmi toutes les personnes qui existent, on s’est choisies juste nous deux pour partager quelque chose d’unique et qui prend 100% de notre « énergie amoureuse ». On aime ça avoir l’impression de construire notre propre chateau et que le reste du monde peut pas venir envahir ça. Je vois comment ça peut avoir l’air selfish. Je me demande si je suis bien comme ça parce que c’est ca qu’on m’a appris qui était correct, si c’est juste bien comme ca pour moi ou si c’est parce que je suis égoïste – possessive – insécure et que je veux pas me donner le trouble de le confronter… J’ai l’impression que les gens qui font pour vrai des relations harmonieuses avec plusieurs amoureux en même temps ou plusieurs amants en même temps, c’est super rare, mais ils doivent réellement être plus matures émotionnellement que moi, plus en paix avec eux même et être meilleurs pour faire de l’empathie. Est ce que ca se peut de faire une ethical monogamy? Je vois bien qu’il y a plein d’influences douteuses qui se mélangent avec la monogamy. Il y a des héritages sexistes, stéréotypés, culpabilisants sur le niveau religieux et je crois même une influence de notre structure économique… Mais pensez vous que c’est quand même vraiment possible de faire une relation saine et ethical / empathique pour vrai? Ou c’est comme futile parce que les « bases » sont pourries dès le départ? Des fois je doute aussi parce que je sais que je suis pas rad, que mon couple ressemble des fois à un couple hétéro, mais avec deux filles dedans… Je sais que les marges en ont bavé et qu’elles en bavent encore, que je suis dans la marge mais vraiment pas si loin de ce qui est mainstream au final. Je me sens un peu traître de pas avoir envie de tout jeter à terre pour bâtir des nouvelles règles complètement en dehors de la norme hétéro….
Finalement, c’est un vraiment gros message que je vous ai écris, excusez-moi. Merci en tout cas, juste de le sortir ca a fait du bien.
Merci d’être là. Je vous souhaite le meilleur 🙂
Ellipse

Sophie

Salut Ellipse !

Merci de t’être adressée à nous et de nous faire confiance, cela nous fait très plaisir ! Ton message est très riche, tu abordes beaucoup de points très intéressants qui méritent tous d’être mis en lumière, aussi j’espère pouvoir te répondre de la façon la plus complète.

Dans un premier temps, tu évoques le type de relation que vivent les plupart de tes ami.es : la plupart d’entre iels sont dans une relation non monogame éthique – type de relation où les personnes s’autorisent à ne pas être dans l’exclusivité, c’est-à-dire qu’elles choisissent d’entretenir des rapports sexuels et/ou romantiques avec plusieurs personnes à la fois -, tandis que tu te trouves actuellement dans une relation monogame – type de relation où les relations sexuelles et romantiques sont exclusives, c’est-à-dire qu’elles ne se vivent qu’avec une autre personne – . Malgré le fait qu’iels soient fiers de vivre ce type de relation ouverte, la trouvant révolutionnaire car, pour reprendre tes propos, cela leur permet d’être en dehors des carcans et des normes sociétales, tes ami.es semblent vivre des conflits et parfois se perdre dans leur manière de gérer leurs relations, malgré les conseils avisés que tu tentes de leur donner. Tu sembles éprouver un certain découragement à les voir souffrir et se déchirer dans leurs rapports. De plus, tu as le sentiment de ne pas être écoutée car tes ami.es, sachant que tu ne vis pas le même type de relation qu’eux, estiment que tu ne peux ni comprendre ni juger leur situation.

Ce que je souhaite d’abord évoquer, c’est la sensation que j’ai en te lisant : tu sembles avoir vraiment besoin de te confier et de vider ton sac, comme si tu n’avais pas eu la possibilité de le faire dernièrement, donc c’est vraiment une bonne chose que tu aies pu le faire auprès de nous !  J’ai l’impression que tes ami.es prennent beaucoup de place en ce moment dans vos rapports d’amitié, qu’iels se confient énormément à toi, parlent beaucoup d’eux, de leur situation, de leur problèmes, si bien que, peut-être, tu as le sentiment que vos discussions vont dans un seul sens, ne te laissant pas la liberté de t’exprimer et d’évoquer tes propres enjeux personnels. Tu dis que tu en viens à sortir des platitudes, que tu ne cesses de répéter des choses que tu estimes banales parce que tu ne te sens ni écoutée ni comprise.

Prenons un peu de recul : j’ai comme le sentiment que toutes les confidences que tu reçois t’étouffent un peu, et j’imagine que tu souhaiterais davantage exister auprès de tes ami.es, et être davantage entendue. Il est certain que c’est une belle expression d’amitié et de loyauté de leur part que de se confier ainsi à toi, mais si cela ne te permet pas de pouvoir t’exprimer à ton tour, et que tu as la sensation de mettre de côté tes propres émotions au profit des leurs, peut-être devrais-tu essayer de trouver une solution pour te préserver. Penses-tu avoir l’occasion de leur faire part de ton ressenti ?  Certes, iels ont des problèmes, mais tu as le droit d’exister aussi ! Essaye d’en discuter avec eux, en faisant part des émotions que leurs confidences suscitent en toi. Tu nous as très bien exprimé tes impressions dans ton message, je suis donc certaine que tu parviendras à avoir cette discussion avec eux/elles tout en faisant preuve de bienveillance. Si tu as toujours le sentiment que tes ami.es ne te comprennent pas, à toi de voir s’il est préférable de prendre de la distance un moment avec eux/elles pour te protéger. Cela ne signifie pas forcément couper les ponts, mais simplement les laisser régler leurs problèmes entre eux/elles et te laisser respirer un peu afin de préserver vos liens amicaux ainsi que ton bien-être personnel.

Tu dis ne pas te sentir légitime à leur donner ton avis car vous ne vivez pas le même type de relation, et que, selon eux/elles, tant que tu n’as pas vécu une relation non-monogame éthique, tu ne peux pas en comprendre les enjeux. Laisse-moi te rassurer : ce n’est pas parce que l’on a pas vécu la même chose que l’on ne peut pas se comprendre ; l’important c’est de réussir à faire preuve d’empathie, de bienveillance, et de tenter au maximum de se mettre à la place de l’autre, en mettant de côté nos idées préconçues, être prêt à se remettre en question et à faire preuve d’humilité. Pour reprendre les propos d’une de mes collègues sur le sujet de la non-monogamie éthique, «souviens-toi que le polyamour ou les relations ouvertes ne sont pas des façons supérieures de vivre sa vie amoureuse, en opposition à la monogamie. Certaines personnes pourront te faire sentir que c’est le cas, par leurs propos ou attitudes. Ta façon de vivre ta vie amoureuse est valide, tout comme celle des personnes qui sont non-monogames, et aucune configuration n’est universellement bonne ou mauvaise. Tu es la personne qui te connaît le mieux et qui sait ce qui est bon pour toi.» En effet, vous ne vivez peut-être pas les mêmes expériences et n’avez pas la même conception du couple, de vivre votre sexualité, mais on ne peut pas hiérarchiser les expériences de vie, et ce que tu as vécu, et les conclusions que tu en tires vaut tout autant que les leurs. L’important, encore une fois, c’est de rester ouvert d’esprit.

Tu sembles te questionner également sur leur type de relation, en te demandant s’iels les vivent réellement de manière aussi éthique qu’iels ne le pensent, pour au final souffrir de la sorte et faire souffrir à leur tour. Eh bien, d’après ce que je sais et d’après mon vécu, je te dirais que, quel que soit le type de relation qu’on choisit de vivre, chacun comporte son lot de difficultés et de contradictions ! Ce serait-ce qu’au niveau des conflits intérieurs que l’on vit, ils semblent être au final exactement les mêmes dans une relation non-monogame éthique qu’en relation monogame, pour en citer quelques-uns : la peur d’être abandonné, d’être trahi, d’être blessé… Choisir ce type de relation ne nous préserve pas de ressentir des angoisses, des insécurités, de vivre des dépendances affectives. Quelque que soit notre vécu, il y a toujours une dimension traumatique de notre passé émotionnel qui peut refaire surface.

Dans ce que tu dis au début de ton message, j’ai cru comprendre que cette conception était quelque peu nouvelle au sein de ton cercle d’ami.es, car iels ont l’air de vivre actuellement une « grosse révélation » pour te reprendre. L’erreur dans laquelle on peut tomber, lorsque l’on choisit d’être en relation libre, c’est de penser qu’on vit dans une liberté totale, sans limites et sans règles, souvent sous prétexte que l’on sort des carcans que la société nous impose, sans se rendre compte qu’on impose d’autres carcans en prônant ces valeurs inusitées. Cependant, être non exclusif et non monogame ne signifie pas être exempt de règles. C’est d’ailleurs pour ça qu’on nomme ce type de relation non-monogame éthique ! Dans les relations polyamoureuses, la règle d’or c’est la sincérité, le consentement, et la communication.  Si tu souhaites davantage approfondir le sujet, je te recommande vivement de lire cette réponse de mon collègue au sujet des sept règles importantes à suivre lorsque l’on choisir d’être en relation libre.
Je t’invite également à écouter cette vidéo ou encore celle-ci, réalisées par une jeune youtubeuse suisse évoquant l’évolution de sa relation polyamoureuse ; elle en parle de manière très juste, bienveillante et nuancée, tout en insistant que chaque expérience est différente et qu’il ne devrait pas y avoir de manière préconçue d’envisager une relation non monogame éthique, mais qu’il existe plusieurs schémas de relations qui sont tous aussi acceptables les uns que les autres, tant que l’on se respecte mutuellement et que l’on communique ses envies et ses besoins à l’autre.

Tu soulèves toi-même de manière très juste des points très importants que je ne saurais mieux exprimer : cela prend en effet beaucoup de maturité, de paix intérieure et d’empathie pour être engagé dans une relation libre ; mais j’ai envie de rajouter que c’est aussi le cas pour une relation monogame ! C’est un peu le combat de tout le monde et de toute une vie ; et crois-moi, il ne sera jamais possible d’atteindre la perfection, car d’une part, nous sommes humains, avec des fragilités et des blessures qui nous sont propres, et d’autre part, la perfection est quelque chose de tellement relatif et subjectif !

Un dernier point que j’ai soulevé dans ton message, c’est lorsque tu te demandes si être dans une relation fermée avec ta blonde est « unethical », tu vas même jusqu’à te demander si ce n’est pas égoïste de ta part d’être monogame. Pourtant, en te lisant, je trouve que tu as une manière très belle de décrire ta relation de couple et ta conception de l’amour ; je peux donc t’assurer que cela est en aucun cas égoïste ! On a le droit de vivre nos relations comme on l’entend à condition que notre partenaire est d’accord pour la vivre de la même manière que nous. Être égoïste, ça serait ne penser qu’à ses propres besoins, en négligeant ceux des autres jusqu’à leur faire du mal, souvent sans s’en rendre compte. Si on est persuadé qu’on est mieux de construire quelque chose de solide à deux, c’est totalement correct ! L’important, c’est de vivre une relation dans laquelle on se sent épanoui.e et libresd’être soi.

Bien sûr, on grandit avec des normes sociales, des schémas pré-établis, des modèles à suivre qui nous ont été transmis par nos parents, par notre entourage, par la société. Tout cela fait en quelque sorte partie d’un bouillon culturel qui nous régit et dicte de quelle manière de nous comporter pour être socialement intégré. Les valeurs occidentales actuelles ont longtemps été centrées autour de la monogamie et des schémas hétéronormés, qui ont été érigées comme des valeurs absolues. Tu le dis toi-même très bien, « Il y a plein d’influences douteuses qui se mélangent avec la monogamie. Il y a des héritages sexistes, stéréotypés, culpabilisants sur le niveau religieux et (…) même une influence de notre structure économique. ». Cependant, je ne crois pas qu’être monogame signifie forcément adopter des valeurs sexistes ou stéréotypées. Certaines personnes ont teinté la monogamie de ces valeurs, mais elles ne sont pas intrinsèquement reliées à cette conception exclusive du couple. Dans mes cours de psychologie culturelle, j’ai appris que les sociétés occidentales tendaient à vouloir créer une culture uniforme, où tout le monde se ressemble et porte les mêmes valeurs. Mais la culture est quelque chose de très malléable au final, et peut être transformée par les humains, qui eux-mêmes sont transformés par la culture ; tes valeurs peuvent tout aussi bien changer au cours de ta vie, selon les expériences humaines que tu vis. On gagnerait tellement plus à prôner la différence et la diversité, plutôt que l’uniformité !
Bref, on reçoit certes beaucoup d’injonctions par rapport à ce à quoi devrait ressembler un couple, mais il ne faut pas sombrer dans l’opposé en faisant des injonctions sur la déconstruction du couple. Encore une fois, il existe même des règles dans les relations non monogames éthiques, et ce type de relation ne nous préserve pas de ressentir des insécurités et des peurs. L’important c’est d’être à l’écoute de l’autre, de communiquer, d’être bienveillant et en accord avec soi-même et ses propres valeurs, qui peuvent varier d’une personne à une autre, peu importe le type de relation que l’on souhaite mener.

J’espère que ma (longue !) réponse t’aura un peu aidée ; n’hésite pas à nous renvoyer un message si certains points que j’ai abordés ne te semblent pas clairs, si tu penses que j’ai oublié d’évoquer un point important dans ma réponse, ou tout simplement si tu as d’autres questions.

Prends soin de toi ; je te souhaite vraiment le meilleur !

Sophie, bénévole à AlterHéros

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